Khadija Bengana : l’icône creuse du monde arabo-musulman

Traduction du Post : « Un déluge humain a envahi les rues d’Amsterdam, la capitale des Pays-Bas. Près de 30 % des habitants de la ville — soit près du quart de sa population — étaient vêtus de rouge lors d’une manifestation de solidarité avec Gaza. Note-le : je suis Hollandais. »
La grande journaliste qatarie d’origine algérienne, Khadija Bengana, vient une fois de plus de faire parler d’elle — et, une fois de plus, pas pour sa rigueur professionnelle.
Sur sa page Facebook, suivie par plus de 10 millions d’admirateurs, la présentatrice vedette d’Al Jazeera a publié une vidéo d’une manifestation pro-palestinienne à Amsterdam, affirmant fièrement que la capitale des Pays-Bas était Amsterdam, et non La Haye.
Un lapsus géographique ? Non. Un symptôme. Celui d’une carrière où l’apparence a depuis longtemps pris le pas sur la substance.
Une carrière figée dans la superficialité
Depuis près de quarante ans dont trente sur Al Jazeera, Bengana lit le prompteur avec le même ton figé, sans jamais avoir franchi le pas du reportage, de l’investigation, de l’écriture, ni même de l’analyse.
Malgré sa longévité à l’écran, elle n’a jamais dépassé le rôle de lectrice de texte, prisonnière d’un arabe standard basique que ses jeunes collègues libanaises, palestiniennes et syriennes, bien plus cultivés et dynamiques, maîtrisent avec aisance.
Dans les rédactions arabes, on le murmure depuis longtemps : sa notoriété ne repose pas sur son talent, mais sur son image, savamment entretenue et servie par un marketing personnel millimétré. Ses détracteurs l’accusent d’avoir bâti sa carrière sur la promotion d’un hijab “frériste”, symbole d’un islam médiatisé et idéologique, et qui lui aurait, selon plusieurs sources, rapporté plus qu’un simple salaire.
Le culte de l’image, pas du journalisme
À plus de soixante ans, Bengana continue d’apparaître sur ses réseaux sociaux avec un visage figé par le botox, des lèvres gonflées, des dents plus blanches que la neige, des cils artificiels et un maquillage appuyé.
Sur Instagram ou Facebook, elle se met en scène davantage qu’elle n’informe. Selfies filtrés, vidéos de coulisses, poses étudiées sous tous les angles : le journalisme s’efface derrière l’autopromotion.
Ses “grandes interviews” ? Rares, convenues, souvent fades. En 40 ans de plateau, elle n’a rencontré qu’une poignée de dirigeants, qu’elle exhibe comme des trophées numériques.
L’opportunisme en étendard
Ce qui irrite le plus ses confrères, c’est son opportunisme flagrant.
Elle s’érige en porte-drapeau de la cause palestinienne, mais son engagement se résume à un voyage en Israël, obtenu grâce à un visa israélien et un vol qatari, le tout pour quelques clichés touristiques devant le Dôme du Rocher.
De retour à Doha, elle a inondé ses réseaux de photos et de vidéos amateurs, sous couvert de “solidarité”.
Une mise en scène calculée, calibrée pour les “likes” et les émojis compatissants — du militantisme de façade, rien de plus.
Une personnalité narcissique et froide
Ceux qui l’ont côtoyée de près dressent un portrait sans fard : narcissique, distante, souriante par convenance, mais froide et indifférente dès que les caméras s’éteignent.
Toujours le sourire aux lèvres, toujours polie — mais incapable de rendre le moindre service.
Elle ne tend la main à personne, sinon à ceux qui peuvent lui être utiles.
Derrière le vernis de courtoisie, une hypocrisie assumée, soigneusement masquée par un ton de fausse bienveillance.
Une leçon à ne pas suivre
Alors, grande journaliste, vraiment ?
Grande par la notoriété, sans doute. Mais sûrement pas par le Savoir, ni par l’éthique, encore moins par la profondeur.
Elle incarne à la perfection ce journalisme de surface : clinquant à l’écran, creux dans le fond.
Aux jeunes journalistes arabes, et surtout aux jeunes femmes d’Algérie qui la prennent pour modèle, il faut le dire sans détour :
une vraie journaliste, ce n’est pas une image, c’est un engagement.
Ce n’est pas le maquillage, mais la rigueur.
Ce ne sont pas les selfies, mais le travail.
Khadija Bengana brille peut-être sous les projecteurs — mais son éclat n’éclaire rien.
Elle reste l’icône creuse d’un monde médiatique arabo-musulman où le paraître a remplacé la vérité.