Accord US-UE : un pacte qui divise, Tesla s’installe en Belgique, la Suisse sanctionnée

L’accord commercial signé ce week-end entre les États-Unis et l’Union européenne chamboule les équilibres économiques du continent. Présenté comme un partenariat stratégique, il est déjà critiqué par plusieurs États membres de l’UE, qui dénoncent une soumission croissante à Washington.
Une UE sous influence américaine
Le texte prévoit une réduction des droits de douane, des normes communes dans l’automobile, la pharma et le numérique, et un accès élargi des entreprises américaines au marché européen. Mais derrière l’enthousiasme affiché à Bruxelles, plusieurs capitales européennes s’inquiètent : “L’Europe devient une vassale économique des États-Unis”, dénonce un diplomate d’Europe centrale.
Tesla investit en Belgique
Le grand gagnant : Elon Musk. Le patron de Tesla a annoncé le transfert partiel de la production européenne vers la Belgique, saluant un “accord visionnaire” qui lui ouvre de nouveaux avantages logistiques et fiscaux. Les autorités belges parlent d’un “tournant industriel”, mais certains observateurs y voient une victoire américaine sous pavillon européen.
La Suisse pénalisée
Grande perdante de l’accord : la Suisse, exclue des négociations. En représailles à son refus d’alignement, Washington impose 39 % de droits de douane sur les importations suisses, contre 15 % pour les pays de l’UE. Conséquence immédiate : effondrement des actions suisses, inquiétude à la Bourse de Zurich.
Cet accord, loin de faire l’unanimité, révèle les tensions internes à l’Europe et redessine les alliances économiques autour des États-Unis. Pendant que Musk s’installe à Bruxelles, certains pays européens commencent à douter du prix réel de cette nouvelle alliance.