Al Jazeera sommée de suspendre ses activités en Palestine

Une lettre officielle émanant du Ministère de la Culture palestinien est parvenue à la rédaction d’Atipik, sommant les bureaux d’Al Jazeera à Ramallah et dans la bande de Gaza de cesser immédiatement leurs diffusions et de geler toutes leurs activités en Palestine. Cette décision fait suite à des violations présumées des lois et règlements palestiniens en vigueur.

La lettre, au ton ferme, ne fournit pas de détails supplémentaires sur les infractions reprochées. Toutefois, notre rédaction a pris l’initiative de la traduire et de la publier en français afin d’assurer une transparence totale.

Dans la foulée de cette annonce, la direction générale d’Al Jazeera, basée à Doha, a réagi avec véhémence. La chaîne a dénoncé une décision qu’elle juge “arbitraire et injustifiée”. Al Jazeera a appelé les autorités palestiniennes à lever immédiatement cette suspension et à garantir la liberté de la presse dans les territoires concernés. La direction a également souligné son engagement à respecter les normes journalistiques internationales et a indiqué qu’elle explorerait toutes les voies légales pour contester cette mesure.

Il convient de noter que ce n’est pas la première fois qu’Al Jazeera est critiquée ou suspendue dans certains pays pour des pratiques jugées non conformes à l’éthique journalistique. La chaîne, réputée pour ses reportages tendancieux, a souvent été au cœur de polémiques politiques.

Extrait officiel de la lettre :

« En référence à la lettre de Son Excellence le Ministre de la Culture, datée du 1er janvier 2025, fondée sur la décision du comité tripartite spécialisé dans l’octroi de licences aux stations de radio et de télévision terrestres et satellitaires, il est stipulé la suspension de la diffusion et le gel de toutes les activités de la chaîne Al Jazeera et de son bureau en Palestine. Cela inclut également le gel temporaire du travail de tous les journalistes, équipes et chaînes affiliées, jusqu’à la régularisation complète de leur situation, en raison de violations des lois et règlements en vigueur.

En conséquence, nous joignons à cette lettre la décision officielle du Ministre de la Culture, fondée sur celle du comité tripartite spécialisé, et exigeons la mise en œuvre immédiate de cette décision ainsi que le respect strict de ses dispositions, sous peine de poursuites judiciaires. »

L’affaire continue de susciter des réactions et des débats au sein de la communauté médiatique internationale. Affaire à suivre.

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