Adhésion aux BRICS : L’Algérie a tout à gagner à attendre son tour

Algérie Brics
Sans surprise, l’Algérie ne rejoindra pas cette année les cinq pays qui composent les BRICS, « un mal pour un bien dira Lila LEFEVRE, journaliste spécialiste des relations euro-méditerranéennes, « la décision de Johannesburg de postposer la candidature de l’Algérie pour l’année prochaine, offre à l’Algérie un temps précieux que le pays consacrera à la réalisation de nouveaux défis économiques ».
Il est vrai que le gouvernement algérien a lancé des chantiers immenses dans les domaines de la production et la transformation, les nouvelles technologies, l’agriculture et le tourisme. L’Algérie qui sera désormais membre observateur auprès des BRICS, aura le temps nécessaire pour développer des secteurs porteurs qui visent la diversification de son économie pour sortir définitivement du statut du Tout Pétrole.
Avec la conclusion d’innombrables accords de coopération avec la Chine, la Russie, l’Italie et les USA, l’Algérie est donc la bienvenue dans les BRICS au titre d’observateur qu’elle mettra à profit pour dynamiser son économie, développer son industrie et réformer son système financier. Résolument tournée vers le multi- alignement économique sans rien céder sur son non-alignement politique, l’Algérie a tout à gagner à attendre son tour.

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