Algérie–Parlement européen : des résolutions sans portée, des intentions bien ciblées
Lors des sessions des 9 et 10 juillet 2025, le Parlement européen a adopté plusieurs textes critiques à l’égard de l’Algérie. Parmi eux, une résolution dénonçant la détention de l’écrivain Boualem Sansal, ainsi qu’un vote visant à inscrire l’Algérie sur la liste des pays à risque en matière de blanchiment d’argent.
L’Algérie a pris acte de ces positions, tout en rappelant un principe essentiel du droit international : les résolutions du Parlement européen n’ont aucune portée contraignante. Quant à l’affaire Sansal, elle apparaît surtout comme un prétexte : si ce n’était lui, l’extrême droite française au Parlement européen aurait trouvé un autre nom, un autre dossier, pour attaquer l’État algérien sur la scène internationale.
Concernant l’« aide européenne », que certains députés voudraient conditionner à des critères politiques, il est utile de rappeler que l’Algérie dispose de capacités de financement solides, sans recourir à l’endettement extérieur — un fait rare à l’échelle mondiale.
Face aux pressions et tentatives d’ingérence, Alger réaffirme son attachement à une coopération fondée sur le respect mutuel et la souveraineté.
