Exclusif : Arabie Saoudite ou Algérie : le prochain théâtre d’un sommet Trump-Poutine ?

Dans les arcanes feutrés de l’OTAN, une rumeur improbable mais captivante circule : un sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine pourrait se tenir dans un pays tiers pour discuter de l’avenir de l’Ukraine. Si l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis semblent des candidats évidents, un autre pays inattendu s’est glissé dans la course : l’Algérie, alliée historique de Moscou et récemment courtisée par les Américains.
Mais pourquoi l’Algérie ? Et quel rôle ce pays pourrait-il jouer dans ce tournant diplomatique majeur ?

Algérie, entre Moscou et l’OTAN : un jeu d’équilibriste

Depuis des décennies, Alger entretient des liens solides avec Moscou, notamment sur le plan militaire. Cependant, l’intensification récente du Partenariaméditerranéen de l’OTAN a ouvert une nouvelle page dans les relations entre l’Algérie et l’Occident. Des représentants de l’administration Trump ont même eu plusieurs discussions stratégiques avec des hauts responsables militaires algériens, jetant les bases d’une coopération inédite. Cette nouvelle donne pourrait faire de l’Algérie un acteur clé dans les négociations internationales.

Donald Trump, fidèle à son style direct, a déclaré mercredi qu’il souhaitait mettre fin à la guerre en Ukraine par la diplomatie et qu’un sommet avec Poutine était en préparation. Si l’Ukraine espère toujours retrouver ses frontières d’avant 2014, Trump a jugé cet objectif « irréaliste », allant même jusqu’à remettre en question l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN. Ces propos ont fait l’effet d’une bombe, divisant les alliés européens sur la marche à suivre.

Arabie Saoudite, Émirats ou… Algérie ?

Selon des sources diplomatiques, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont en pole position pour accueillir ce sommet historique. Ces pays ont l’avantage de jouer le rôle de pont entre l’Orient et l’Occident, tout en bénéficiant d’une influence croissante dans les grandes négociations internationales.
Mais l’Algérie pourrait-elle être l’outsider de cette compétition ? Son rôle de médiateur en Afrique du Nord, sa neutralité dans le conflit ukrainien et sa proximité géographique avec l’Europe en font une option stratégique.

Un tel sommet à Alger serait un coup de maître diplomatique pour le pays, renforçant son image sur la scène internationale et confirmant son statut d’intermédiaire incontournable dans les crises mondiales. Ce serait aussi un symbole fort d’un monde multipolaire où de nouvelles puissances régionales émergent pour façonner l’ordre mondial.

L’avenir de l’Ukraine en jeu

La question centrale reste toutefois : que peut espérer l’Ukraine de ce sommet ? Lors de récentes discussions, Donald Trump a évoqué la possibilité d’un échange territorial entre l’Ukraine et la Russie, une idée qui pourrait bouleverser les équilibres géopolitiques. Kyiv reste déterminée à récupérer tous ses territoires, mais les déclarations de Trump et de son secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, suggèrent une vision plus pragmatique : éviter l’escalade en échange de garanties de sécurité solides, sans nécessairement réintégrer l’OTAN.

Pendant ce temps, les Européens sont appelés à prendre le leadership de la défense du continent, tandis que les États-Unis redirigent leurs priorités vers le Pacifique et la Chine. Cette redistribution des rôles pourrait laisser l’Europe en première ligne, avec des conséquences majeures pour la sécurité du continent.

Alors, Algérie ou Arabie saoudite ? Une chose est sûre : le prochain sommet Trump-Poutine pourrait bien redessiner les contours de la diplomatie mondiale.

A propos de l'auteur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *