La Belgique persiste dans son engagement pour la reconnaissance de l’État palestinien à l’ONU
La question de la reconnaissance de l’État palestinien par la Belgique reste au cœur des débats politiques et diplomatiques, alors que le pays continue de s’impliquer dans un processus souvent épineux. Ahmed Laaouej, chef de groupe du parti socialiste PS au parlement fédéral belge, est une figure politique active dans la campagne électorale, est accusé de manipuler les propos de la ministre belge des Affaires étrangères , Hadja Lahbib, dans le but de servir ses propres intérêts électoralistes. Ses tentatives de fragiliser la ministre ont jusqu’ici échoué, malgré ses efforts répétés, y compris lors de crises précédentes concernant des questions diplomatiques sensibles.
La Belgique, actuellement en charge de la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, se trouve dans une position délicate. Alors que des pressions internes et externes s’exercent sur Alexander De Croo, premier ministre belge lequel compte maintenir l’engagement de son gouvernement à voter en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien lors du prochain vote à l’Assemblée générale de l’ONU.
Hadja Lahbib, la ministre belge des Affaires étrangères, a souligné la volonté de la Belgique de jouer un rôle de médiateur dans ce processus complexe. Elle a mis en lumière les défis liés à la pression exercée par certains pays européens, notamment l’Espagne, sur la dynamique de reconnaissance de l’État palestinien. Malgré cela, la Belgique reste déterminée à rechercher une approche rationnelle et objective, cherchant à établir des critères clairs pour une solution à deux États et la reconnaissance de l’État palestinien.
Actuellement, seuls trois pays européens, dont l’Espagne, l’Irlande et la Slovénie, ont pris des engagements fermes en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien. La Belgique aspire à rallier davantage de soutiens au sein de l’Union européenne pour éviter un échec dans ce processus crucial pour la paix au Moyen-Orient.
Dans cette quête, l’idée d’une conférence préparatoire à la paix, avancée par le Haut représentant européen pour les affaires étrangères, Josep Borrell, semble être une piste explorée par la Belgique et ses partenaires européens pour favoriser un dialogue constructif et progresser vers une solution durable au conflit israélo-palestinien.