La France est-elle en train de perdre son statut de grande puissance ? “En marche” vers le Tiers-Monde ?

La France est-elle en train de perdre son statut de grande puissance ? "En marche" vers le Tiers-Monde ? © France-Soir, IA

Xavier Azalbert, France-Soir, Atipik

Une armée affaiblie par des contraintes budgétaires – Macron joue au général, la France perd la guerre

Ces dernières années, la situation de l’armée française a suscité des inquiétudes. En 2018, Bruno Le Maire, alors ministre de l’Économie, avait affirmé que les sanctions économiques contre la Russie mettraient ce pays « à genoux ». Pourtant, selon les données de la Banque mondiale, l’économie russe a montré une résilience inattendue face aux sanctions occidentales, avec une croissance de 3,6 % en 2023, tandis que la France a vu sa dette publique augmenter de manière significative, atteignant 3 300 milliards d’euros début 2025 (soit environ 113 % du PIB, d’après la Cour des Comptes). « Cette guerre a mis l’économie française encore plus dans le rouge (600 milliards de dettes supplémentaires), et au terme de cette guerre, la Russie s’est trouvée plus forte que jamais économiquement et ce n’est pas faute de l’avoir expliqué tout en haut à maintes reprises », n’hésite-t-on plus à déclarer à propos du gouvernement. Et d’ajouter « Emmanuel Macron, c’est pareil. Pareil, en pire ! » (ndlr : que Le Maire).

Emmanuel Macron, président depuis 2017 et chef des armées, a souvent adopté une posture offensive sur la scène internationale. Cependant, certains observateurs soulignent que cette ambition contraste avec les capacités actuelles de l’armée française, comme dans cette vidéo de mardi dernier (1). N’ayant pas effectué de service militaire – supprimé en France en 1997 –, il incarne pour ses détracteurs une forme de déconnexion avec les réalités militaires, lui qui s’emploie à accaparer l’espace médiatique en espérant pouvoir légitimer une fin de mandat qui s’annonce encore plus catastrophique que le reste. Le reste de ce qui restera dans l’Histoire comme un règne de 10 ans au terme duquel il aura atteint l’objectif que lui ont fixé ses commanditaires : la destruction totale du pays. Voire, carrément espère-t-il aussi pouvoir ainsi se maintenir au pouvoir au-delà de ces 10 ans. Un expert militaire en retraite dit de lui : « c’est un va-t-en guerre contre tout et n’importe quoi du moment que ce soit guerroyant pour apparaitre comme un ou le sauveur, une guerre de mots, une guerre contre un virus, contre une menace terroriste, contre les punaises de lits ou encore le réchauffement climatique ».

On rejoint ici cette réflexion du philosophe et professeur américain Noam Chomsky, 95 ans :

« Si vous voulez contrôler un peuple, créez un ennemi imaginaire qui semble plus dangereux que vous, puis présentez-vous comme son sauveur. »

Les budgets alloués à la défense ont certes augmenté sous sa présidence, passant de 40,9 milliards d’euros en 2017 à 47,2 milliards en 2024 (selon la Loi de programmation militaire 2019-2025). Mais des coupes antérieures, notamment sous François Hollande, où Macron était ministre de l’Économie (2014-2016), ont laissé des traces. Et des conséquences funestes pour la compétitivité de notre armée. Elle peine déjà très fortement à vaincre en Afrique, des milices qui, en nombre d’hommes et en équipement, semblent chacune être une petite poignée de G.O. du Club-Med sans aucun équipement militaire, comparées à l’armée russe. Par exemple, le nombre de soldats français est aujourd’hui d’environ 203 000 (chiffres officiels du ministère des Armées), contre plus de 1,2 million pour la Russie, selon le Global Firepower Index 2025. En termes d’équipement, la Russie dispose de missiles hypersoniques comme le Kinjal, capables d’atteindre des vitesses supérieures à Mach 10, alors que la France s’appuie sur des technologies avancées, mais moins nombreuses, comme les missiles de croisière navals MdCN. Un autre spécialiste des armements expliquait à propos des missiles russes : « ces missiles sont de surcroît quasiment impossibles à intercepter avec nos moyens actuels et l’armée française le sait bien, elle qui n’a pas voulu croire en la technologie inventée par Jean-Pierre Petit. » Et il ira plus loin en décrivant « les hauts gradés de l’Armée font aujourd’hui plus de la politique que de la défense nationale, un doigt sur la couture du pantalon choisissant le déni en lieu et place du devoir ».

L’atout nucléaire : une dissuasion en question ? L’ère Macron : nucléaire en toc et peuple à genoux.

La France possède un arsenal nucléaire de 290 têtes, contre environ 5 580 pour la Russie (selon le SIPRI, 2024). Cet écart est réel, mais la doctrine française repose sur la dissuasion, non sur une parité numérique. Les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), au nombre de quatre, et les silos terrestres constituent le cœur de cette stratégie. Cependant, des experts militaires estiment que les défenses antimissiles russes, comme le système S-500, pourraient compliquer une frappe française, tandis que les missiles hypersoniques russes posent un défi inverse, en raison de leur vitesse et de leurs trajectoires imprévisibles.

Cela ne signifie pas que la France soit démunie. Son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et sa participation à l’OTAN renforcent sa position stratégique. Mais le déséquilibre face à une puissance comme la Russie interroge sa capacité à peser seule dans un conflit majeur.

Ainsi, est-il envisageable que « le « fou » de l’Élysée » puisse utiliser l’arme nucléaire, sans que cela ait pour conséquences, non pas une apocalypse atomique mondiale détruisant de fait tant la Russie que la France, mais une apocalypse atomique qui détruirait uniquement la France ? Qui plus est, il propose de mutualiser la force nucléaire en Europe, ce qui constitue potentiellement un viol des traités de non-prolifération nucléaire.

En résumé, Emmanuel Macron semble avoir inventé un nouveau concept géopolitique : le pays qu’il a mis « en marche » vers ceux du Tiers-Monde, détenteur de l’arme atomique, mais dangereux seulement pour lui-même ?

Voilà qui une fois de plus donne pleinement raison à Coluche sur une affirmation qui a 40 ans :

« Ce qui nous coûte cher, en France, c’est la bombe. Tout le militaire qui va autour. Ah oui ! Ça nous coûte un fric fou. Et en plus, notre bombe, elle est trop petite pour attaquer les autres, ce qui fait de nous des assassins en impuissance. Et à quel prix ! »

Une armée tournée vers l’intérieur ? De la grandeur à la risée : la France coule, Macron fanfaronne.

Comme si tout cela ne suffisait pas largement en soi, à rendre le positionnement belliqueux d’Emmanuel Macron complètement irrationnel, je dois ajouter qu’on n’est même pas capable, en France, d’expulser quelques OFTF. Toutefois, pour ce qui est d’être taillée pour mater sa population, l’armée française correspond parfaitement à une armée d’un pays en voie de déclassement, direction Tiers-Monde.

Si l’armée française peine à rivaliser avec les grandes puissances sur le plan conventionnel, elle reste efficace dans des missions spécifiques. En Afrique, par exemple, l’opération Barkhane (2014-2022) a mobilisé des moyens importants contre les groupes djihadistes, bien que les résultats soient mitigés. Par ailleurs, les forces de l’ordre et l’armée ont été largement déployées en France pour des missions intérieures : lutte contre le terrorisme, gestion des crises sanitaires ou maintien de l’ordre lors des manifestations (comme celles des Gilets Jaunes ou des retraites en 2023). Cette orientation suscite des critiques : certains y voient une armée davantage utilisée pour contrôler la population que pour défendre les intérêts nationaux à l’étranger.

Sous l’ère Macron, les forces de l’ordre sont devenues sa garde prétorienne – un repli sur soi-même

Sous le commandement d’Emmanuel Macron, en lieu et place « d’assurer la sécurité de la population » (comme il le prétend), policiers, CRS, gendarmes et autres militaires ont pour fonction première, d’une part de protéger Emmanuel Macron et toute sa clique de la colère légitime de la population, et d’autre part, de mener une répression de tous les instantsultra-féroce contre la contestation populaire, et dans tous les domaines. C’est la raison pour laquelle il convient d’associer la justice à la police dans cette persécution. Ceci tant concernant la répression des contestataires dans la rue et ailleurs (internet et opposants politiques authentiques), que pour ce qui est d’opprimer les Français qui tentent de s’extirper douloureusement des conséquences de la politique d’envahissement migratoire subsaharien imposée par Bruxelles.

Dans les pays en voie de développement, quand on fait de telles inversions de l’usage de la force publique, on se pose immédiatement des questions sur les limites franchies par la personne aux commandes. On questionne s’il n’est pas devenu fou ou s’il n’a pas perdu les pédales. Suite à l’analyse « Macron a-t-il rendu malades ses concitoyens avec la maltraitance institutionnelle de la population  ? », j’avais saisi le « Conseil constitutionnel d’une requête en empêchement du président » demandant de sommer le Dr Perrochon d’établir un bulletin sur l’état de santé du président. Le dernier date de décembre 2020 alors qu’il s’est en engagé à en fournir un annuellement. À défaut, j’avais sollicité qu’il confirme « qu’il n’existe aucune information sur la santé du président de la République intéressant les français, dans le respect de la vie privée et du secret médical, mais également du légitime droit d’information des électeurs, quant aux capacités physiques et intellectuelles de ceux qui les dirigent. » Au moins on ne pourra pas dire que cela n’a pas été fait !

Une politique intérieure controversée – Un pays et un peuple opprimé et maltraité

Sur le plan domestique, la présidence Macron est marquée par des décisions perçues comme éloignées des attentes populaires. La dette publique a bondi de 1 400 milliards d’euros depuis 2017, en partie à cause des mesures « quoiqu’il en coûte » durant la crise du Covid-19. L’inflation, qui a atteint 6,2 % en 2022 (INSEE), et la fermeture de nombreux sites industriels, ont accentué le sentiment de déclassement. De plus la loi sur les ZFE promet à près de 20 millions de personnes à terme un déclassement social certain, délaissant le contrat social “Liberté, Egalité, Fraternité” au rang des oubliettes, des fables d’antan – c’est aussi cela la Tiers-Mondialisation. À cela s’ajoute une gestion migratoire critiquée, illustrée par des affaires comme celle des squatteurs, où des décisions judiciaires – notamment de la Cour de cassation – ont parfois semblé privilégier les occupants illégaux au détriment des propriétaires, en contradiction apparente avec l’article 2261 du Code civil sur la possession paisible : la revendication légitime d’un bien meuble s’entend d’une possession de celui-ci « continue et non interrompue, paisible, publique, non équivoque, et à titre de propriétaire. La possession doit être prolongée dans le temps et ne doit être affectée d’aucun vice. »  (2)

Déclassement jusqu’où ?

Passons à présent à la seconde caractéristique principale d’un pays en voie de déclassement vers le Tiers-Monde : des dirigeants qui prennent quasi systématiquement des décisions qui vont contre l’intérêt de leur propre peuple.

Sincèrement, ai-je véritablement besoin de développer le sujet ? N’est-il pas évident que depuis qu’Emmanuel Macron est au pouvoir, toutes les décisions politiques sont allées frontalement contre les intérêts de la France et des Français. Évidemment, si ! (3)

Quant au fait que les autoproclamées « élites » méprisent ouvertement le peuple, là aussi est-ce véritablement nécessaire que je développe ?

Pour ces messieurs et dames de la politique qui évoluent dans les hautes sphères, nous sommes des « “emmerdeurs” de Français », à qui nos dirigeants imposent ce principe : pour le peuple, toujours plus de devoirs et de sacrifices, pour eux, toujours plus de largesses.

François Bayrou l’a encore dit récemment : pas question de demander son avis au peuple s’agissant des sujets importants. Un référendum sur les conditions sanitaires basiques de l’élevage intensif des crevettes naines en eaux troubles, ça oui. Mais, un référendum « Oui ou non : voulez-vous que la France entre en guerre contre la Russie ? », ça non ! Diantre, non ! Que nenni !

Mais bon. Concernant ce point précis du mépris total que nos élus ont pour le peuple, la faute nous revient entièrement à nous.

Excusez-moi, mais c’est la vérité.

Une image internationale totalement écornée :  quand la France devient la blague du monde !

Passons maintenant aux deux dernières caractéristiques d’un pays en voie de déclassement : être moqué éhontément par les médias étrangers, et être dénigré par les dirigeants d’autres pays sur la scène internationale. Des pays nombreux et d’importance. C’est triste à dire, mais s’il est un point sur lequel chaque nouveau jour qui passe Emmanuel Macron nous fait toucher le fond plus durement que la veille, c’est bien celui-là.

L’aura de la France a laissé place aux moqueries les plus insistantes, y compris dans les pays en voie de développement. Nos anciennes colonies s’en donnent à cœur-joie. Macron est raillé dans la presse internationale, bien pire encore pour sa gouvernance en tous points catastrophique, que pour « l’affaire Jean-Michel Trogneux. »

La France sous Macron suscite des réactions contrastées telles que jamais vues auparavant. Si des alliés comme l’Allemagne ou le Canada maintiennent une coopération étroite, d’autres voix se font plus critiques. En novembre 2024, Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien, a qualifié les discours belliqueux de Macron de « fous » (4), tandis que Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma russe, a dénoncé une « décadence » (5) occidentale incarnée par des dirigeants comme lui. Ces déclarations, bien que polémiques, reflètent une perte d’aura, accentuée par les difficultés économiques et sociales internes.

Voilà l’extrait du discours de Salvini qui vaudra des excuses Meloni :

« En revanche, pour une armée européenne commandée par ce fou de Macron, qui parle de guerre nucléaire. Non. Jamais. Jamais. “…..” Mais, à Bruxelles et à Paris, il y a des fous, qui par opportunisme pour leur survie politique. “…..” 

Zelensky veut la paix. Trump veut la paix. Poutine veut la paix.

Macron et quelques-uns en Europe parlent de guerre, d’armes, de bombes, de missiles, de chars. De dette publique européenne commune pour acheter des chars d’assaut me semble être un raisonnement insensé. »

Je sais pertinemment que comme bien d’autres dirigeants politiques occidentaux, il fait pleinement partie de la collusion occidentale générale, mais objectivement qui aurait dit mieux ?

Toutefois, cela ne suffit pas pour autant, loin s’en faut, à ce que j’ai le cœur à rire.

La France, une démocratie défaillante en voie de déclassement ? Jusqu’où ?

Pourquoi ? Parce que j’ai en tête cette citation de Sun Tzu, général chinois auteur du fameux livre « L’Art de la Guerre », qui me semble complètement correspondre à Emmanuel Macron :

« Un homme maléfique brûlera sa propre nation pour régner sur les cendres. »

Alors en guise de conclusion factuelle, je vous laisse avec ces quelques mots : qualifier la France de « pays du Tiers-Monde » relève de l’hyperbole. Avec un PIB de 2 900 milliards d’euros en 2024 (FMI) et des atouts comme son industrie aéronautique ou sa dissuasion nucléaire, elle reste une puissance mondiale. Mais une puissance en déclassement constant sur tous les facteurs, y compris les classements PISA, et les droits fondamentaux, où là aussi la France est classée à la baisse (Transparency International et déclassement de The Economist à démocratie défaillante).

Cependant, les défis sont réels : une armée sous pression, une économie fragilisée et une fracture croissante entre gouvernants et citoyens. Plutôt qu’un déclin absolu, c’est peut-être une véritable redéfinition de son rôle qui se joue. Si nous ne sommes pas concertés, et si nous ne nous sentons pas concernés par cette redéfinition, il se pourrait bien que la qualification de pays du Tiers-Monde devienne bien appropriée, à savoir dans la notion d’un pays qui ne compte plus.

Reste la question de la mutualisation de l’arme nucléaire. Mais, cela, c’est un autre sujet.

NOTES :

1) texte de la vidéo d’Emmanuel Macron d’avant-hier que j’ai invoquée au début de cette analyse, dans laquelle on le voit s’adresser à des militaires français de l’armée de l’air :

« Nul ne sait dire ce qu’il adviendra dans les mois, les années qui viennent. Ce que je veux, c’est que nous soyons prêts. Ce que je veux, c’est que nous soyons protégés. Ce que je sais, c’est que grâce à cette culture de l’engagement, à la force de nos armées, à la force de notre armée de l’air et de l’espace, ensemble, nous saurons faire face. »

2) Déniant là outrageusement cette notion fondamentale de la norme juridique française qu’est le droit de propriété, les magistrats en chef de la cabale imposent ceci au peuple français, en violation manifeste du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs que juges et procureurs invoquent toujours pour justifier l’application de la loi qu’ils estiment appropriée, ceci qu’importe si celle-ci est rigoureusement contraire aux termes mêmes du texte de loi qui régit la matière, comme en l’occurrence : le squatteur a priorité. Ils ont inventé des « droits » pour le squatteur, et ces droits priment sur ceux pourtant légitimes et déterminés par la loi, eux, du propriétaire.

Oui. C’est aussi aberrant que si la Cour de cassation avait décidé que le voleur revendiqué d’un bien meuble (disons une voiture ou le portefeuille d’une personne et l’argent qui s’y trouve) a des droits sur ce bien meuble, et que les droits du voleur priment sur ceux du propriétaire légitime de ce bien.

Que qu’importe que le voleur a volé ce bien, désormais qu’il est entre ses mains, c’est sa propriété !

Ce serait une inversion totale de la possession « paisible », à savoir la règle fondamentale du droit français qui régit la propriété des biens meubles. Cette règle est posée par l’article 2261 du Code civil : la revendication légitime d’un bien meuble s’entend d’une possession de celui-ci « continue et non interrompue, paisible, publique, non équivoque, et à titre de propriétaire. La possession doit être prolongée dans le temps et ne doit être affectée d’aucun vice. »

3) Entre « le corona circus » et la guerre contre la Russie, les « quoiqu’il en coûte » qui ont augmenté la dette publique de 1 400 milliards d’euros, la destruction de notre économie et de notre industrie, notamment énergétique. Pareil pour les services publics et des réformes qui sont passées en force contre la volonté populaire. Quant aux crises sociales à répétition auxquelles la France est en proie, elles sont orchestrées par le pouvoir. Idem l’inflation galopante. Pourquoi ? Pour que la poignée d’ultrariches qui ont placé Emmanuel Macron au pouvoir à cet effet, accaparent la quasi-totalité de la production de richesse. À cet égard, notez que la collusion entre les partis politiques majeurs (majorité et opposition) est manifeste, et permet à la Macronie de s’accrocher au pouvoir en dépit d’un rejet massif de celle-ci exprimé dans les urnes lors des législatives 2024. Un rejet qui aurait été nettement plus massif qui plus est, si, en accord avec un RN qui feint d’en avoir été « la victime », LFI et le PS n’avaient pas permis la réélection de nombreux ténors de la Macronie (Élisabeth Borne et Gérald Darmanin par exemple) en retirant leurs candidats et en appelant à faire barrage au RN.

4) Déclaration de Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres italien ?

« En revanche, pour une armée européenne commandée par ce fou de Macron, qui parle de guerre nucléaire. Non. Jamais. Jamais. 

Je le répète. Zelensky appelle à la paix. Trump travaille pour la paix. Poutine veut la paix. Mais, à Bruxelles et à Paris, il y a des fous, qui par opportunisme pour leur survie politique. Je pense que Macron cherche désespérément à donner un sens à son mandat, encore bref, à la tête de la France. Mais ne le faites pas à nos dépens. Ne le faites pas aux dépens de nos enfants.

Zelensky veut la paix. Trump veut la paix. Poutine veut la paix.

Macron et quelques-uns en Europe parlent de guerre, d’armes, de bombes, de missiles, de chars. De dette publique européenne commune pour acheter des chars d’assaut me semble être un raisonnement insensé. »

5) Vous vous souvenez sans doute de cette vidéo Piotr Olegovitch Tolstoï, vice-président de la Douma (l’une des deux chambres du Parlement russe, et équivalent de notre Assemblée nationale), répondant sans équivoque ni langue de bois aux questions d’un frêle journaliste français qui l’interviewait dans la rue (c’était il y a six mois) :

Journaliste français (JF) : « Qu’est-ce qui est décadent chez nous, Français ? »

Piotr Olegovitch Tolstoï (POT) : « Regardez votre Gouvernement. Est-ce qu’on peut vraiment, au 21ᵉ siècle, que c’est pas décadent d’avoir des gens si spécial dans le Gouvernement. »

JF : « Est-ce que vous faites référence au fait que notre premier ministre, Gabriel Attal est homosexuel ? »

POT : « Oui. Je fais référence, qu’aujourd’hui la France est gouvernée d’une partie par les pervers, tout simplement. »

JF : « Être homosexuel, c’est être spécial, voire pervers ? » :

POT : « Tout à fait. Pour nous, oui. Absolument. »

JF : « Le fait qu’on ait un premier ministre ouvertement homosexuel, Gabriel Attal, pour vous, ça fait partie de cette décadence que vous décrivez en Occident ? »

POT : « Mais bien sûr ! C’est la dégradation des leaders européens. Regardez avec qui on doit avoir affaire. Avec Sholz, avec Macron, avec Borrell, et cætara. Ça c’est des gens qui n’ont pas même l’idée de leur parole. Ils ne peuvent pas tenir leur parole. »

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