Le sommet de la paix à Charm El-Cheikh : enjeux et participants

Ce lundi 13 octobre, la ville égyptienne de Charm El-Cheikh accueille un sommet international pour la paix, co-présidé par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le président américain Donald Trump. L’événement réunit plus de vingt dirigeants mondiaux, parmi lesquels le Premier ministre britannique, le président turc, le roi de Jordanie, le président français ainsi que des représentants de l’Union européenne et du Qatar.
Le sommet vise principalement à consolider le cessez-le-feu récemment instauré entre Israël et le Hamas, à faciliter la libération d’otages et de prisonniers, et à poser les bases d’une reconstruction durable de Gaza. Des mesures concrètes sont attendues, telles que la libération d’otages israéliens par le Hamas et de prisonniers palestiniens par Israël, ainsi que le retrait partiel des troupes israéliennes de Gaza.
À ce jour, aucune confirmation officielle n’indique la participation de chefs d’état ou de représentants des pays maghrébins à ce sommet. L’Algérie par exemple, qui avait déjà boycotté un sommet arabe et islamique extraordinaire en 2023, pourrait avoir choisi de ne pas participer ou ne pas avoir été invitée.
Il est également à noter que ni Israël ni le Hamas ne participent directement à cette rencontre. Israël a décliné l’invitation, tandis que le Hamas privilégie une médiation indirecte. L’Iran, en raison de tensions diplomatiques, n’est pas représenté non plus.
Ce sommet constitue une étape importante dans les efforts internationaux pour parvenir à une paix durable à Gaza, mais de nombreux défis restent à relever, notamment le désarmement du Hamas, la gouvernance post-conflit et le financement de la reconstruction, estimé à plusieurs dizaines de milliards de dollars. Un suivi est prévu, avec des conférences internationales centrées sur la reconstruction de Gaza.
Le sommet de Charm El-Cheikh marque un moment diplomatique majeur, même si certains acteurs clés restent absents, et que la participation de pays issus du Maghreb n’est pas confirmée.