Qui est derrière « TRIAL International », l’ONG suisse qui menace l’armée algérienne ?
C’est un plaidoyer très sourcé et long de 48 pages contre une pléiade d’ONGistes et de Droitdlhommistes tentaculaires clamant haut et fort leur indépendance financière et politique que l’auteur de « Arabesque Américaine » Ahmed BENSAADA dénonce, images et croquis à l’appui.
Calmement et au bon moment, l’auteur va procéder nœud après nœud pour démêler une pelote tellement énorme qu’à peine parait-elle dégrossie. Il partira de l’ONG suisse TRIAL International pour montrer au monde que derrière une organisation dite non gouvernementale se cachent bien des états, des institutions publiques, des départements très sensibles et beaucoup d’argent.
Il évoquera la dénonciation pénale contre l’ancien ministre algérien de défense Khaled NEZZAR, déposé par TRIAL International en 2011 en usant de la loi de compétence universelle qui permet d’engager des poursuites contre une personne suspectée de violation grave du droit international humanitaire, qu’elle soit ou non présente sur le territoire suisse.
En ce sens, il faut rappeler que l’ONG a dû patienter jusqu’au 28 août de cette année, pour qu’un acte d’accusation à l’encontre du général algérien soit transmis par le Ministère public de la Confédération suisse au Tribunal pénal fédéral un acte d’accusation à l’encontre de Khaled Nezzar. Les faits reprochés à l’ancien général algérien remontent à la décennie noire.
Derrière cette plainte, un groupe de leaders terroristes islamistes algériens réfugiés en Suisse où ils ont cofondé AL KARAMA, une association de droit suisse fiancée par un état arabe du Golfe. Dans son conseil d’administration, on retrouve une liste de noms qui font froid dans le dos à l’instar de Mourad DHINA, ancien chef du front islamique pour le djihad armé (FIDA) et Rachid MESLI, membre actif du front islamique du salut (FIS).
Un peu plus d’un an avant le Qatargate, le 16 mars 2021 précisément, on va voir le fameux Rachid MESLI en chair et en os au Parlement européen. Il y était invité pour dénoncer la situation des Droits de l’Homme en Egypte et en Arabie Saoudite aux côtés de l’eurodéputée belge, Marie ARENA alors présidente de la sous -Commission des Droits de l’Homme. Rachid MESLI aurait approché l’eurodéputée grâce à l’ONG Fight Impunity présidée par Pier Antonio PANZERI.
En définitive, Ahmed BENSAADA détricote une stratégie bien drillée autour de laquelle sont impliqués des états et beaucoup d’argent au travers desquels tout est possible même inverser les situations pour que le bourreau devient victime, car n’est-ce pas des terroristes islamistes algériens qui déposent plainte contre le ministère algérien de la défense pour un but ultime, déstabiliser pour mieux régner.
Lien de l’article de Ahmed BENSAADA : http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=632:2023-09-25-10-39-17&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119