Reconnaissance en cascade : vers un État de Palestine à l’ONU

À partir de demain, l’Assemblée générale de l’ONU s’ouvre sous haute tension. La session, qui culminera le 22 septembre avec un sommet consacré à la Palestine, devrait marquer un tournant diplomatique historique.

La France a annoncé qu’elle reconnaîtra sans condition l’État de Palestine. Dans son sillage, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie, Malte et la Belgique se préparent à franchir le pas — parfois sous conditions comme l’exclusion du Hamas ou la libération des derniers otages. D’autres pays européens, dont le Portugal, envisagent de suivre.

Cette vague de reconnaissances s’ajoutera aux plus de 140 États qui reconnaissent déjà la Palestine. Pour les diplomates, il s’agit d’un geste fort face au drame de Gaza, où la famine et les bombardements font rage. La Belgique a même annoncé des sanctions inédites contre Israël.

Conséquence : Israël se retrouve isolé sur la scène internationale, tandis que la Palestine gagne en légitimité politique et juridique. Si l’impact sur le terrain reste incertain à court terme, beaucoup espèrent que ce mouvement accélérera la marche vers un cessez-le-feu et une solution à deux États.

Cette dynamique survient alors que les peuples européens expriment massivement leur soutien. La semaine dernière, une manifestation grandiose à Bruxelles a rassemblé plus de 100.000 citoyens en faveur de la Palestine. Un signal fort : les démocraties européennes sont poussées à traduire la volonté de leurs électeurs en décisions diplomatiques.

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