Scandales de viol, torture et corruption : les prétentions du Maroc à la présidence du conseil des Droits de l’Homme de l’ONU remises en question
Intitulé « Le Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’Homme : est-ce une farce ? » le rapport* de l’auteur et physicien Algéro-Canadien Ahmed BenSaada publié sur son blog expose une série de préoccupations relatives aux droits de l’homme au Maroc, soulignant des allégations de violations graves. Il mentionne des affaires spécifiques, dont le viol collectif d’une militante sahraouie et les plaintes de prisonniers sahraouis pour torture déposées devant le Comité contre la torture de l’ONU.
Le texte évoque également des exactions dans la région du Rif, le massacre de migrants africains, et le scandale de corruption « Marocgate », impliquant des députés européens et des liens avec les services secrets marocains. Une référence à l’affaire Pegasus, avec des accusations d’espionnage à grande échelle, est également soulevée.
BenSaada critique la candidature du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, soulignant le contraste entre ces allégations et la prétention du pays à un rôle de leadership en matière de droits de l’homme. Il met en garde contre les conséquences potentielles de cette candidature sur la crédibilité de l’ONU dans le domaine des droits humains.