Start-ups en Algérie : 5 ans après, promesses tenues ou ambitions étouffées ?

Il y a cinq ans, le Président de la République Monsieur Abdelmadjid Tebboune faisait un pari audacieux. En nommant un jeune ministre à la tête d’un portefeuille entièrement dédié à l’économie des start-ups, le Président de la République ouvrait une nouvelle ère, une ère d’espoir pour une jeunesse majoritaire dans un pays où 70% de la population a moins de 40 ans. Avec un chômage rampant et un héritage de 20 ans de corruption et gabegie sous l’ère Bouteflika, il s’agissait d’envoyer un signal fort : les jeunes sont au cœur du futur économique du pays.

Ce geste symbolique n’était pas isolé. Dans la foulée, le Algerian Fund for Start-ups (AFS) est né, doté de ressources dédiées et dirigé par un autre jeune, renforçant l’idée que l’avenir de l’entrepreneuriat algérien reposait sur les épaules de sa jeunesse. Les promesses étaient ambitieuses : un soutien financier structuré, un accompagnement des jeunes entrepreneurs, et l’engagement de faire de l’Algérie un vivier de start-ups dynamiques, innovantes, et compétitives.

Mais cinq ans plus tard, alors que le président vient d’être reconduit pour un second mandat après sa victoire éclatante aux élections du 7 septembre dernier, une question cruciale se pose : le ministère dédié aux start-ups a-t-il tenu ses promesses ?

C’est la question à laquelle notre site d’information, www.atipik.tv, s’apprête à répondre à travers la première grande étude jamais réalisée sur l’état des lieux des start-ups en Algérie. Notre objectif ? Dresser un portrait clair, honnête et sans complaisance de cet écosystème qui avait suscité tant d’espoir.

Beaucoup de choses ont été dites au fil des années. Des chiffres flatteurs ont été avancés. Le ministre, surmédiatisé, coqueluche de la presse algérienne, a multiplié les déclarations rassurantes. Mais qu’en est-il réellement sur le terrain ? Certains entrepreneurs parlent d’un accompagnement insuffisant, d’un financement inadéquat, voire d’un désintérêt progressif pour leurs projets une fois les projecteurs éteints. D’autres, au contraire, témoignent de réussites remarquables, mais souvent dans des conditions extrêmement difficiles.

Aujourd’hui, nous faisons appel à vous, fondateurs et directeurs de start-ups algériennes, pour contribuer à cette enquête d’envergure. Votre témoignage est essentiel. Vous êtes les mieux placés pour décrire les succès, les obstacles, et les perspectives qui jalonnent votre parcours. Votre expérience permettra de mieux comprendre ce qui a réellement fonctionné et ce qui doit impérativement changer pour que l’Algérie devienne véritablement une terre d’opportunités pour les jeunes entrepreneurs.

Alors, êtes-vous prêts à faire entendre votre voix ? Envoyez-nous vos expériences, vos impressions, vos suggestions à l’adresse suivante : contact@atipik.tv. Nous vous contacterons personnellement pour mettre en lumière vos projets et votre parcours.

Le moment est venu de sortir des discours officiels et de donner la parole à ceux qui sont au cœur de l’action. Ensemble, construisons une vision réaliste et inspirante de l’écosystème start-up en Algérie. Le rêve entrepreneurial algérien est-il en marche ou s’agit-il d’un mirage ? Réponse très bientôt sur notre site d’information : www.atipik.tv.

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