Parlement européen : un silence brisé, mais une résolution affaiblie sur les crimes israéliens à Gaza
Le Parlement européen s’éveille enfin sur les horreurs à Gaza, mais l’extrême-droite et la droite européenne laissent une empreinte de sang sur la résolution adoptée mais amendée. L’éléphant a accouché au forceps d’une souris mort-née.
Après des mois d’inaction coupable, le Parlement européen a enfin débattu d’une résolution cruciale appelant à un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza. Cependant, le résultat de cette délibération a été sérieusement compromis par une coalition opportuniste formée de la droite, et de l’extrême-droite.
Plus de 24 000 Palestiniens, dont 10 000 enfants, ont perdu la vie, mais il a fallu une bataille acharnée et des rejets répétés avant que le Parlement n’agisse enfin. Malheureusement, la coalition composée du PPE et de l’extrême-droite a injecté un venin politique en imposant des conditions irréalistes au cessez-le-feu et en torpillant les amendements visant à responsabiliser Israël.
La résolution, bien qu’adoptée, porte maintenant les stigmates d’une compromission dangereuse. Les conditions absurdes imposées par le parti populaire européen, PPE et l’extrême droite, comprenant la libération des otages israéliens et l’éradication du mouvement Hamas, témoignent de l’extrémisme politique qui sévit au sein même du Parlement européen.
Le vote final a eu lieu, la résolution a été adoptée quand bien même non contraignante pouvait symboliquement panser quelques plaies. Une résolution initialement destinée à être un cri pour la paix est devenue une caution politique pour les atrocités continues perpétrées par le gouvernement d’extrême-droite de Netanyahu.
Malgré cette déception, la lutte pour la paix et la justice persiste. Les voix indignées continueront de s’élever contre l’extrémisme politique qui menace de compromettre toute tentative sérieuse de résoudre la crise à Gaza.