La Belgique resserre l’étau : le Maroc en ligne de mire
Une information judiciaire a été ouverte en ce début de mois de mai par le parquet fédéral de Bruxelles, suite à la révélation de faits qui tendent à démontrer les ingérences du Maroc à Bruxelles. Cette nouvelle affaire jette une ombre sur la capacité du Parlement européen, mais aussi d’une partie du monde politique belge, à se départir d’influences extérieures en général, et d’influences marocaines en particulier.
La presse belge a révélé que le nouvel article du Code pénal belge criminalise les ingérences étrangères dans un processus démocratique. La dernière enquête en date viserait l’ambassadeur du Maroc en Belgique, Mohamed Ameur, ainsi qu’une association appelée les Amis du Maroc.
La justice belge s’intéresse également au Sahara occidental et au positionnement de Hugues Bayet, bourgmestre d’une commune wallonne belge, député fédéral et ancien eurodéputé. Il promeut le plan d’autonomie du Sahara occidental et a créé, il y a deux ans jour pour jour, un comité de soutien pour inciter le gouvernement belge à opter pour cette solution.
En décembre 2023, l’Office belge pour la répression de la corruption a rédigé un rapport basé sur l’émission de télévision “Investigation”, diffusée sur la chaîne belge francophone RTBF, révélant les liens étroits de deux députés avec le Maroc. Ces deux députés belges sont bien sûr Hugues Bayet et Latifa Ait Baala.
Invités :
- Jan Fermon, avocat spécialiste en droit pénal international
- Zine Cherfaoui, directeur de rédaction au quotidien El Watan
- Said Ayachi, président du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui , le CNASPS.