Algérie : Un défilé historique de force et de fierté pour les 70 ans de la Révolution
Parfois, les mots semblent bien pâles pour décrire ce que l’Histoire grave en lettres de feu. Le 1er novembre 2024, soixante-dix ans jour pour jour après le déclenchement de la guerre d’indépendance algérienne, le président Abdelmadjid Tebboune a offert à son peuple une démonstration de force magistrale : un défilé militaire monumental, une scène que seule la présence physique peut véritablement saisir.
Cette nuit du 1er novembre 1954, le Front de libération nationale (FLN) initiait la révolution en frappant de manière retentissante, déclenchant une série d’attaques contre des symboles de la colonisation française. Ce qui pour la France restera comme la « Toussaint Rouge » résonne pour l’Algérie comme la « Glorieuse Révolution », celle qui mena le pays vers la liberté en 1962, au prix de près d’un million et demi de martyrs. Aujourd’hui, à l’aube de ce septantième anniversaire, la mémoire collective d’une nation entière semble se ranimer et se dresser avec l’élan indomptable de ses aïeux.
Dans un discours marquant, le président Tebboune a rappelé la continuité des victoires de l’Algérie, d’hier à aujourd’hui : « L’Algérie, qui a triomphé du colonialisme, continue de marcher avec confiance sur le chemin de la souveraineté et de la justice. » Et ce défilé, dit-il, se voulait à la hauteur du sacrifice des héros de l’insurrection de 1954. En guise d’hommage et d’avertissement à tous ceux qui pourraient sous-estimer l’Algérie, cette parade militaire a rassemblé l’essence même de la fierté nationale, portée par des soldats dont la discipline et l’engagement sont à la mesure de l’histoire qu’ils représentent.
Le passage du Carré des Gardiens de l’Algérie est, sans conteste, le moment le plus saisissant de ce défilé. Leurs cris de ralliement, leur détermination gravée sur leurs visages, résonnent comme un rappel puissant : « L’Algérie, pas touche ! » Lorsque ce carré se rapproche du chapiteau où se tiennent le président Tebboune, le chef d’état-major Saïd Chengriha, et leurs invités, l’assistance entière se lève pour les saluer. La scène suspend le temps ; un instant de solennité et de respect, où la terre semble cesser de tourner, et le ciel se plier à la majesté du moment algérien.
Le défilé témoigne de cette rage de vaincre, de cette résilience inébranlable. C’est cette force même qui s’avère indispensable pour que l’Algérie relève les défis contemporains, parmi lesquels le combat impitoyable contre la corruption, un axe central des programmes I et II du président Tebboune. Dans ce sens, le chef d’état-major et l’armée entière deviennent des garants de la stabilité et du progrès de la nation.
Un immense merci aux architectes de ce défilé, aux militaires et organisateurs qui ont su orchestrer cet événement avec une précision impeccable. Ce défilé, comme une horloge réglée au battement près, illustre la force d’une discipline sans faille. Un exemple à suivre, peut-être, pour l’organisation de la vie civile, où il n’y a, en effet, aucun secret : seul le travail intense et rigoureux apporte de véritables résultats.
Les jeunes soldats algériens, eux aussi fils de la nation, témoignent par leur détermination que l’Algérie ne fléchira jamais. Ils portent haut les couleurs d’une nation prête à se battre pour son honneur et son avenir.
À tous ces soldats : merci. Merci de rappeler au monde qu’en Algérie, la flamme de la fierté et de l’indépendance ne faiblit jamais.