Macron reconnaît enfin la Palestine : le mur de l’hypocrisie occidentale commence à tomber

C’est un tournant historique : la France reconnaîtra officiellement l’État de Palestine en septembre prochain. Emmanuel Macron l’a annoncé depuis Paris, brisant une inertie diplomatique vieille de plus de 30 ans. C’est une claque politique pour Tel-Aviv, une rupture avec Washington, mais aussi un signal fort envoyé à l’Union européenne et au monde arabe.

Le geste est hautement symbolique. Il intervient dans un contexte de guerre à Gaza, de massacres dénoncés par de nombreuses ONG, et d’une occupation israélienne toujours plus brutale en Cisjordanie. Avec cette reconnaissance, la France rejoint la douzaine de pays européens — dont l’Espagne, la Norvège, l’Irlande et la Slovénie — qui ont déjà franchi le pas. En tout, plus de 140 États membres de l’ONU reconnaissent aujourd’hui la Palestine.

En Belgique, le nouveau gouvernement de droite s’est engagé à suivre l’exemple français. Un effet domino est enclenché, malgré les résistances en Allemagne ou aux Pays-Bas.

Ce n’est pas simplement un acte diplomatique. C’est un repositionnement moral. Et un aveu : la politique d’alignement systématique sur Israël menée par l’Occident a échoué. Elle a contribué à alimenter la haine, à isoler l’Europe du Sud Global, et à décrédibiliser les discours sur les droits humains.

En France, les réactions sont vives. Les milieux pro-israéliens parlent de trahison. À droite, certains accusent Macron de céder à la pression de la rue. Mais pour beaucoup, c’est un geste tardif mais nécessaire — une tentative de rattraper des décennies de silence complice.

Ce choix français, s’il se confirme, pourrait bien marquer la fin d’un monopole narratif occidental sur la question palestinienne. Et dans l’histoire des peuples, c’est souvent le premier domino qui fait tomber les murs.

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