Aspria : Entre Luxe, Ambition… et Controverses

Fondé en mars 2000 par l’entrepreneur britannique Brian Morris, le groupe Aspria s’est imposé comme une référence du sport et du bien-être haut de gamme en Europe. Le tout premier club belge a ouvert ses portes en juin 2001 à Arts-Loi, au cœur du quartier européen de Bruxelles. Aujourd’hui, Aspria compte trois établissements à Bruxelles — Arts-Loi, Avenue Louise et Royal La Rasante — et un quatrième club est en projet sur le site emblématique de l’ancien Club Solvay Sports, avenue du Pérou. Toutefois, ce dernier n’a pas encore vu le jour malgré des années de préparation.

Avec environ 45 000 membres et plus de 160 cours hebdomadaires, Aspria promet une expérience sportive premium : cinq studios ultra-modernes, la plus grande piscine intérieure du centre-ville, des équipements Technogym dernier cri… Le tout dans un cadre élégant, pensé pour une clientèle exigeante. L’offre est attrayante, et les promotions temporaires, comme 15 jours à 80 €, savent séduire même les plus hésitants.

Hier lundi, notre journaliste s’est rendue au club Arts-Loi pour s’en faire une idée. Accueillie par Otis Subhan, conseiller en adhésion dynamique et avenant, elle a découvert un lieu propre, bien entretenu, avec une équipe souriante — bien que clairement orientée vers la vente. En pleine période d’inflation et de contraintes budgétaires, Aspria, comme tant d’autres acteurs du secteur, doit composer avec une pression commerciale croissante. Néanmoins, l’ambition reste louable : offrir une véritable bulle de bien-être au cœur de la ville.

Mais tout n’est pas aussi lisse que les miroirs des vestiaires. Les critiques affluent, notamment sur l’hygiène, la sécurité et l’encadrement. Casiers ouverts par passe-partout, vols signalés, douches parfois froides, personnel jugé peu qualifié, cours surchargés… Sur les forums et plateformes d’avis, certains membres n’hésitent pas à qualifier Aspria de club “dangereux” ou de “machine à fric”, évoquant une gestion parfois déconnectée des besoins réels.

Cela dit, il est important de préciser que ces retours restent subjectifs, publiés sur des sites spécialisés ou des réseaux sociaux. Généraliser serait injuste : de nombreux membres fidèles continuent de vanter les qualités et la constance des services proposés.

Notre rédaction a donc décidé de s’abonner pour deux semaines. Objectif : aller au-delà des apparences et vous livrer très bientôt une immersion vécue dans les coulisses du club le plus discuté de Belgique.

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