Dans les bras du Delta : quand l’hôpital devient un refuge d’humanité

Inauguré le 27 janvier 2018, l’Hôpital Delta du groupe Chirec incarne une vision résolument moderne de la médecine. Regroupant les anciennes cliniques Edith Cavell et Parc Léopold, ce centre hospitalier ultramoderne est aujourd’hui l’un des plus grands et plus performants de Bruxelles. Spécialisé dans des domaines de pointe comme la cardiologie, la neurologie, l’oncologie ou encore la chirurgie orthopédique, il est aussi un lieu où l’humain n’est jamais relégué derrière la technologie. Et c’est précisément ce que démontre l’histoire bouleversante de notre collègue, prise en charge avec une efficacité et une tendresse rares.
Tout a commencé par un malaise vagal, brutal, survenu dans sa cuisine. La chute a provoqué deux fractures vertébrales – une dorsale, une lombaire. En quelques minutes, les secours sont sur place. Un monte-charge est dépêché pour l’évacuer par la fenêtre, sans mobiliser sa colonne. Déjà ce soin, cette précision. Chaque geste est pesé, chaque minute optimisée.
Aux urgences de Delta, le nom prend tout son sens : c’est une ruche, un ballet millimétré. Dr Gauthier Coussement, interniste, prend les choses en main. Entouré d’une équipe pluridisciplinaire, il lance une série d’examens complets : scanners, échographies, bilans sanguins. Pendant que le personnel infirmier relève les paramètres , les médecins tentent de comprendre l’origine du malaise. La nuit tombe, mais l’équipe reste mobilisée jusqu’au petit matin. Une fourmilière en blouse blanche.
Durant neuf jours et huit nuits, cet hôpital a déployé toute son énergie. Cardiologues, pneumologues, rythmologues, neurologues, neurochirurgiens, kinésithérapeutes, infirmiers et aides-soignants. Tous se sont relayés avec rigueur et dévouement. Notre collègue n’était pas simplement une patiente. Elle était une vie qu’il fallait préserver.
Mais Delta, ce n’est pas qu’un concentré de compétences. C’est aussi une mosaïque humaine, avec plus de vingt nationalités représentées parmi les soignants : Français, Portugais, Roumains, Polonais, Sénégalais, Algériens, Congolais, Marocains… Tous unis par une seule langue : celle de l’attention sincère.
Et puis, il y a eu la Wallonne. Une infirmière au prénom oublié, mais au geste inoubliable. Alors que notre collègue, amaigrie de quatre kilos, peinait à manger, cette soignante a déposé plus qu’un plateau : elle est restée. Elle a fait des tartines, versé le café, insisté avec une douceur désarmante. « Vous auriez pu être ma mère », lui a-t-elle dit. « Je soigne chaque patiente comme si c’était ma propre mère » Et c’est cela, l’âme du Delta.
Notre collègue tient à remercier tout particulièrement le Dr Gauthier Coussement, pour son temps, sa bravoure et sa générosité, mais aussi Ana, Alessandra, Aurélie, et bien sûr, la Wallonne au cœur immense. Son témoignage est un hommage vibrant, non seulement à un établissement de santé, mais à une philosophie de soin qui place l’humain au centre, sans compromis.
Oui, le Delta est bien plus qu’un hôpital. C’est un refuge, un repère, une main tendue dans la tempête. Et si tous les soignants du monde pouvaient soigner comme “la Wallonne”, alors la médecine serait peut-être ce qu’elle n’a jamais cessé d’être : un acte d’amour.