Coup de tonnerre à Bruxelles : L’Union européenne menace de rompre ses liens commerciaux avec Israël

Le 20 mai, l’Union européenne a ouvert un nouveau chapitre dans ses relations avec Israël en annonçant une révision de leur accord d’association, en vigueur depuis 2000. Une décision historique, dictée par le non-respect présumé des droits humains par le gouvernement de Benyamin Netanyahou, notamment dans le cadre des opérations militaires menées à Gaza depuis le 8 octobre 2023.
Sur les 27 États membres, 17 soutiennent cette initiative portée par les Pays-Bas. L’accord, fondé sur l’article 2 — qui exige le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques — pourrait être suspendu si ces valeurs sont jugées bafouées.
En jeu : un partenariat stratégique majeur. L’Union européenne est le premier partenaire commercial d’Israël, avec près de 29 % de ses échanges en 2022. Grâce à cet accord, Israël bénéficie d’une exonération de droits de douane et d’un accès privilégié à des programmes comme Horizon Europe ou Erasmus+.
Des ONG comme Human Rights Watch pressent depuis des mois l’UE d’agir, accusant Netanyahou d’utiliser cet accord pour se procurer du matériel militaire utilisé à Gaza. Une enquête est en cours, menée par le Service européen pour l’action extérieure. Si elle conclut à une violation grave des droits humains, l’accord pourrait être rompu dans un délai de six mois.
Une rupture qui serait bien plus qu’un geste politique : elle frapperait directement l’économie israélienne et redéfinirait l’influence de l’UE dans le conflit israélo-palestinien.