Elon Musk et Giorgia Meloni même combat : Non au financement des ONG secourant des migrants en Méditerranée
Elon Musk a récemment exprimé des opinions controversées, suscitant des inquiétudes quant à son positionnement idéologique, qui semble se rapprocher de l’extrême droite. Le samedi 30 septembre, le milliardaire américain a critiqué le soutien de Berlin aux organisations non gouvernementales (ONG) impliquées dans le sauvetage de migrants en Méditerranée.
Dans un commentaire publié sur un compte nommé « RadioGenoa », qui appelle également à la victoire du parti allemand d’extrême droite AfD lors des prochaines élections régionales en Allemagne (prévues le 8 octobre en Bavière et en Hesse), Elon Musk a demandé si le public allemand était conscient de cette situation.
Il est essentiel de noter que les partis d’extrême droite en Europe présentent diverses nuances idéologiques. En Italie, par exemple, il existe deux tendances : le parti de Giorgia Meloni, Fratelli d’Italia, est opposé à l’immigration, tout comme celui de Matteo Salvini, La LEGA, mais Meloni soutient une politique américaine qui prône l’aide à l’Ukraine, tandis que le parti La LEGA de Salvini est plutôt en faveur de la Russie.
La situation est similaire en France, où le Rassemblement National de Marine Le Pen adopte une position pro-russe, tandis que le mouvement de sa nièce Marion Maréchal « Reconquête » est en faveur des États-Unis et soutient la poursuite de la guerre en Ukraine. Il est crucial de souligner ces différences pour comprendre la politique étrangère de ces partis d’extrême droite.
Cependant, lorsque l’on constate qu’un milliardaire américain comme Elon Musk exprime son soutien au parti allemand d’extrême droite AfD, cela suscite des interrogations, notamment étant donné que Musk est le petit-fils d’un homme de confession juive. « L’immigration illégale doit s’arrêter, mais je suis complètement favorable à une importante extension et à la simplification de l’immigration légale », a-t-il déclaré dans un message sur X, vendredi soir.
Cette prise de position a suscité des réactions diverses, et il est intéressant de noter que la majorité de l’opinion allemande pourrait ne pas soutenir cette position. Il est important de se demander si des sondages ont été réalisés à cet égard, car cela pourrait constituer une violation de la souveraineté de l’Allemagne, selon certains.
De son côté, la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a clairement exprimé que son pays ne souhaite plus accueillir de migrants secourus par des ONG étrangères. Rome reproche à Berlin de financer plusieurs de ces organisations qui opèrent sous pavillon allemand en Méditerranée. Giorgia Meloni a écrit cette semaine au chancelier Olaf Scholz pour lui faire part de sa « stupéfaction » vis-à-vis de ces subventions. Toutefois, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a défendu le rôle crucial des ONG dans le sauvetage des migrants tentant d’entrer en Europe via l’Italie, en soulignant que sauver des vies en mer était une obligation légale et européenne.
Le sujet de l’accueil des réfugiés est un point de discorde au sein du Conseil européen, qui accueillera le 6 octobre prochain à Grenade les chefs d’État et de gouvernement de l’UE en réunion informelle pour discuter, entre autres, du Pacte de migration de l’UE. Cette question continue de susciter des débats et des divergences au sein de l’Union européenne.