Grâce aux écologistes, Ursula von der Leyen reconduite pour un deuxième mandat
Le soutien des écologistes européens a probablement été déterminant dans le résultat du scrutin secret au Parlement européen cette semaine. Les 40 voix vertes ont permis à Ursula von der Leyen de franchir le seuil des 360 votes nécessaires pour obtenir la majorité.
Ancienne ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen traîne selon certains médias accrédités auprès de l’UE quelques controverses, notamment des accusations de corruption avec son époux dans l’affaire des vaccins Pfizer. Réputée sioniste, pro-israélienne et opportuniste, elle est également perçue comme très atlantiste et subordonnée aux intérêts américains, selon ses détracteurs.
De plus , comme rapporté par Euronews notamment, le père de von der Leyen, Karl Albrecht Oberg, était un général SS, ce qui pourrait expliquer ses sentiments de culpabilité exacerbés, au point qu’elle évite de mentionner les Palestiniens lorsqu’elle se rend en Israël, malgré le principe de l’Union européenne de soutenir la solution à deux États, israélien et palestinien.
Les conservateurs européens des trois groupes ont voté contre la réélection d’Ursula von der Leyen. Les Patriotes pour l’Europe, les Conservateurs et Réformistes européens ainsi que les Souverainistes se sont opposés à sa reconduction pour un second mandat. Ils refusent l’envoi d’armes à l’Ukraine, mais il semble que les lobbies influents au Parlement européen, notamment le lobby des armes, aient joué un rôle majeur dans cette réélection. Ursula von der Leyen, connue pour ses positions de droite traditionnelle, a bénéficié du soutien des trois plus grands groupes du Parlement européen : le Parti populaire européen (PPE), les Socialistes et Démocrates (S&D) ainsi que le groupe Renaissance.
Ce qui est paradoxal, c’est que la présidente de la Commission européenne a largement bénéficié de votes centristes et de gauche, malgré certaines de leurs divergences avec ses positions. En tout cas, l’Union européenne, affaiblie économiquement, financièrement et divisée sur les grands dossiers de sa politique étrangère, continuera probablement à jouer un rôle secondaire sur la scène internationale, suivant une ligne de subordination pendant encore au moins cinq ans.
L’Europe vient d’accoucher d’un monstre qui se retournera justement sur sa génératrice .
En effet , les dérives européennes tiennent , ostensiblement, sur les positions de cette Wonder la hyène, laquelle entraînera cette contrée vers des abîmes sans fin. L’axe du mal reste la voie royale de cette présidente qui poussera , inéluctablement, l’union européenne sur la meme voie suivie par l’union soviétique des années 70/80 pour se disloquer en 90. L’UE suivra exactement le même chemin qui se terminera dans un précipice.