Jeunesse Algérienne : Vision et Avenir

En Algérie, comme aux États-Unis, en Tunisie et dans d’autres pays, les citoyens se préparent à élire leur nouveau Président de la République. La date butoir est fixée au 7 septembre prochain, permettant à tous les Algériens, qu’ils se trouvent en Algérie ou à l’étranger, de choisir librement et en toute responsabilité leur prochain chef d’État.

La semaine dernière, le Président sortant, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé son intention de briguer un second mandat. Son premier mandat est jugé globalement positif, bien que marqué par les deux premières années de la pandémie de la Covid-19, réduisant effectivement son temps de gouvernance à trois ans. Selon la presse spécialisée algérienne, le Président candidat a entrepris des réformes pour sortir l’Algérie de la gangrène d’une gabegie généralisée et d’une corruption rampante de plus de 20 ans.

Plus de 30 candidats ont déjà déclaré leur intention de participer à cette élection présidentielle, bien que seuls cinq d’entre eux seront retenus pour la course finale.

Aujourd’hui, nous avons choisi d’inviter un panel de jeunes universitaires, issus d’Algérie et de la diaspora, pour recueillir leurs points de vue sur le pays.
Quel regard portent-ils sur l’Algérie, leur pays ou celui de leurs parents ? Que pensent-ils des efforts politiques, juridiques, économiques et culturels fournis ces dernières années ? Sont-ils optimistes quant à la place qu’occupe l’Algérie dans la région et dans le monde ? Quels domaines aimeraient-ils voir changer et pourquoi ?

Nous évoquerons également la mise en valeur de tous les Algériens, qu’ils soient hommes ou femmes, vivant en Algérie ou à l’étranger, binationaux ou non. Comment perçoivent-ils certains de leurs compatriotes qui envisagent un retour définitif au pays, et comment expliquent-ils cet engouement ?

Par ailleurs, nous nous pencherons sur une question cruciale pour les étudiants : dans quelle mesure les étudiants algériens profitent-ils du programme Erasmus Mundus pour leurs masters ? Pourquoi les pays méditerranéens ou les pays arabes ne créent-ils pas un programme équivalent, que nous pourrions appeler par exemple “programme Avicenne” ?

Pour discuter de ces questions et bien d’autres, j’ai le plaisir de recevoir :

  • Fares, licencié en économie et gestion de l’université Paris 2 et Master 1 à EM Lyon.
  • Otman, licencié en microbiologie et Master1 en microbiologie moléculaire à l’Université de Toulouse 3.
  • Yakout, licenciée en sciences de gestion à l’école supérieure algérienne des Affaires.
  • Wacim, licencié de HEC Bruxelles et de la Rider University du New Jersey aux États Unis d’Amérique Wacim finalise un master 2 à HEC Université de Liège.

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1 commentaire sur “Jeunesse Algérienne : Vision et Avenir

  1. L’Algérie dépense des milliards à l’effet de former sa jeunesse sur les trois premiers paliers de l’éducation ,pendant ce temps les pays , notamment , européens se frottent les mains . Des cerveaux potentiels sont à la porte de leurs besoins.
    Mais alors combien de jeunes algériens , partis en Europe, arrivent en fin de cursus afin de décrocher le diplôme souhaité ? ?? Walou, proche de zéro , et que font ils par la suite … ils sont happés par un monde professionnel au noir , attendant lamentablement, la fameuse carte de … séjour.
    Une déperdition atroce pour un État ( Algerie) qui ne sait pas retenir ses cerveaux .

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