La France est-elle derrière le coup d’état au Gabon ?

Longtemps chasse gardée de la France en raison des liens coloniaux, le Gabon comme beaucoup de pays africains est devenu un partenaire économique majeur de la Chine au cours des dernières décennies.

La Chine a investi dans divers secteurs au Gabon, notamment l’exploitation minière, les infrastructures, l’industrie forestière et l’énergie. Des entreprises chinoises ont été impliquées dans des projets tels que l’exploitation minière du fer, du manganèse et du pétrole.

Ce nouveau partenariat n’est pas de nature à plaire à la France qui entretient des relations diplomatiques et économiques majeures depuis l’indépendance du Gabon en 1960.

Il faut savoir que la France a longtemps été un partenaire économique majeur du Gabon, avec des investissements français dans divers secteurs tels que l’exploitation pétrolière, l’industrie minière et d’autres domaines. Le Gabon est également membre de la zone franc CFA, ce qui signifie qu’il utilise le franc CFA comme sa monnaie officielle.

Sauf que le géant chinois est en train de rafler la mise dans les domaines des investissements et de prêts. La Chine a fourni des prêts et des financements pour des projets d’infrastructures au Gabon, tels que la construction de routes, de ports et d’autres infrastructures clés. Cela a contribué au développement et à la modernisation de l’économie gabonaise.

La Chine est également impliquée dans le secteur de l’énergie au Gabon. Elle participe à des projets pétroliers et gaziers, ce qui a renforcé les liens économiques entre les deux pays.

Cependant, comme dans toute relation internationale, il peut y avoir des préoccupations et des défis potentiels liés à la coopération franco-gabonaise d’où la question légitime à se poser à ce stade des évènements qui se bousculent en ce moment au Gabon, la question serait de savoir si la France n’est pas derrière ce coup d’état annoncé ce mardi au Gabon.

L’histoire récente nous a enseigné que l’ancien colonisateur ( la France) se positionne en Afrique parfois de manière foncièrement paradoxale, quand il soutient un coup d’état dans un pays africain et le dénonce dans un autre.

Affaire à suivre.

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