L’Académie Algérienne rend hommage aux femmes de science
Ce mardi, l’Académie algérienne des sciences et des technologies a célébré les femmes de science dans une journée dédiée à leur contribution inestimable. L’événement, qui s’est tenu dans le prestigieux hôtel El-Djazair , anciennement connu sous le nom de Saint-Georges, a mis en lumière l’héritage et l’impact des femmes érudites du Maghreb et d’Algérie.
Le professeur Ahmed Djebar a ouvert la journée en présentant des sources historiques révélant les parcours de femmes savantes du IXe au XVIe siècle. Ces femmes, pionnières dans des domaines variés tels que les mathématiques, la médecine, le droit, la grammaire et la poésie, ont laissé un héritage qui se perpétue encore aujourd’hui.
Paradoxalement, les deux conférenciers de cette journée dédiée aux femmes étaient des hommes, soulignant peut-être involontairement les défis persistants en matière de représentation.
Cependant, la présence de Malika Yaker, doyenne algérienne des physiciens nucléaires, a marqué un moment fort.
Discrète, l’octogénaire est la première femme algérienne à avoir obtenu un doctorat d’État en physique nucléaire. Après deux années à la tête de l’Académie, elle vient de transmettre le flambeau à son successeur. Un portrait détaillé de son parcours, riche et couronné de succès, sera publié prochainement.
L’événement a également souligné l’engagement de l’Algérie nouvelle envers la science et l’éducation. Le président Abdelmadjid Tebboune, premier chef d’État algérien à posséder des diplômes universitaires, incarne cette ambition. L’énarque en faveur de la science, multiplie les établissements d’enseignement supérieur, où les jeunes femmes surpassent leurs homologues masculins avec un taux de réussite de plus de 66%, contre environ 40% pour les hommes.
Un point noir est toutefois venu ternir cette journée. Le comportement agressif du vigile de l’Académie envers les médias a été vivement critiqué, rappelant l’importance du respect et de la collaboration entre les organisateurs et la presse pour le succès de tels événements.
Malgré cet incident, la journée a été un hommage vibrant aux femmes de science algériennes, passées et présentes, et une promesse d’un avenir où leur contribution sera toujours plus reconnue et célébrée.
A propos de l'auteur
Merci au président TEBBOUNE de donner l’opportunité aux femmes de sciences de briller encore et encore !
Dommage que la presse n’est pas très respectée en Algérie par les petites gens qui l’empêchent de faire son travail .
Vive Atipik , ce média à la fois télévisuel et électronique car je découvre que vous avez un site d’information en plus de la télévision . Atipik apporte une fraîcheur , un professionnalisme qui j’espère fera du bien aux médias du Maghreb amorphes et effacés . Bravo encore atipik !!!
Yes ! Vive les femmes algériennes .
Le vigile dont vous parlez en fin d’article ne fait pas partie de l’académie . C’est un chauffeur! Dommage que des gens mal élevés s’en prennent aux médias . Sans les médias on est rien ! Au nom de tous les Algériens , je demande pardon aux journalistes qui ont été malmenés par ce chauffeur sans éducation.