L’Algérie célèbre une victoire diplomatique à l’ONU pour un cessez-le-feu à Gaza
Dans un tournant décisif pour le massacre persistant à Gaza, l’ONU a adopté une résolution historique exigeant un cessez-le-feu immédiat, marquant ainsi une avancée majeure vers la résolution de cette crise prolongée. Malgré les multiples propositions de résolution soumises par divers pays, notamment les États-Unis, qui ont été bloquées par des vetos chinois, russes et algériens, c’est finalement l’initiative de l’Algérie qui a porté ses fruits.
Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a souligné l’importance cruciale de cette résolution et exprimé l’espoir que toutes les parties la respecteront. Il a également adressé ses remerciements aux membres du Conseil de sécurité pour leur coopération fructueuse lors des négociations.
Les éloges ne se sont pas fait attendre, notamment de la part de l’ancien diplomate américain William Lawrence, qui a salué sur une télévision américaine, le rôle déterminant de l’Algérie dans l’adoption de la résolution. Il a souligné les contacts diplomatiques entre les États-Unis et l’Algérie avant le vote, mettant en lumière un dégel dans les relations entre les deux pays. « Cette Résolution n° 2728 a été adoptée grâce à la diplomatie extraordinaire de l’Algérie. Il faut savoir qu’il y a eu un dégel dans les relations ces dernières années entre l’Algérie et les Etats-Unis, ce qui explique les contacts entre Blinken et Attaf avant le vote du projet de résolution ».
La journaliste internationale accréditée auprès de l’UE et de l’OTAN, spécialiste des relations euro -méditerranéennes, Lila LEFEVRE, a également loué l’endurance de l’Algérie, soulignant son rôle crucial dans la diplomatie mondiale. « L’endurance de l’Algérie, membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, est historique et restera dans les annales de l’ONU ». Et d’ajouter « Le travail de l’Algérie riche d’expériences et de perspectives a sans aucun doute grandement contribué dans l’aboutissement de cette résolution historique » Et de conclure : « Le président français Emmanuel Macron a été pris de court par le vote de la résolution 27/28, alors même qu’il avait annoncé la semaine dernière lors d’un sommet européen à Bruxelles la préparation d’un projet de résolution pour un cessez-le-feu. »
L’abstention des États-Unis, traditionnellement alliés d’Israël, marque un changement significatif de position et offre un nouvel espoir pour une cessation des hostilités et la libération des otages. Alors que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, appelle à la mise en œuvre immédiate de la résolution, cette victoire diplomatique de l’Algérie souligne l’importance du dialogue et de la coopération internationale pour résoudre les conflits mondiaux