Le Qatargate, le Marocgate et son propre fils mettent Marie ARENA dans la tourmente
L’eurodéputée belge d’origine italienne et ex présidente de la sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen est mise de nouveau dans de beaux draps à quelques mois des élections européennes.
Elle risque sa place d’eurodéputée si les belges ne lui redonnent plus leur confiance. C’est sans doute pourquoi elle sort de son silence pour clamer son innocence lors d’un entretien qu’elle a réservé aux deux quotidiens belges, La libre Belgique et le Soir ainsi que le Monde français.
Suite aux perquisitions menées en juillet à son domicile et au domicile de son fils, les enquêteurs avaient trouvé 280.000 euros en liquide dans l’appartement de son fils. « J’ai parlé au début de l’affaire et j’ai expliqué que je n’avais rien à voir avec cette affaire. Dix mois plus tard, je viens avec la même chose : je n’ai rien à voir avec cette affaire. Mais maintenant, il est important pour moi de remettre les pendules à l’heure », explique Marie ARENA.
« Des milliers de personnes ont voté pour moi. Elles l’ont fait parce qu’elles avaient confiance dans les combats que je menais. Ces personnes ne comprennent pas que je ne réagisse pas aux attaques qui, aujourd’hui, sont partout. » Marie Arena indique tout ignorer de la provenance de l’importante somme d’argent trouvée chez son fils, avec lequel, ajoute -t-elle, elle n’a pas eu de discussion à ce propos. « Et je ne veux même pas savoir. Mon fils est majeur et vacciné », précise Marie Arena.
La relation qu’elle dit amicale entre elle et l’ancien eurodéputé italien est au cœur des interrogations de la Sûreté de l’État d’abord, de la justice ensuite. « Non, Panzeri n’est plus mon ami. C’est clair. Je ne veux pas le voir. J’espère ne plus jamais le revoir de ma vie. Et je lui en voudrai tout au long de ma vie », tente-t-elle de convaincre aujourd’hui.