L’Union Européenne envisage un assouplissement progressif des sanctions contre la Syrie

L’Union européenne étudie la possibilité de lever progressivement les sanctions imposées à la Syrie, à condition d’obtenir des garanties de la part du nouveau gouvernement syrien. Depuis l’époque du président précédent, Bachar al-Assad, et après le début de la guerre civile en 2011, la Syrie a été soumise à des sanctions strictes.

Le gouvernement syrien actuel, dirigé par “Hayat Tahrir al-Cham” (HTS), fait pression pour l’annulation des sanctions. Cependant, une telle décision nécessite l’approbation unanime des États membres de l’Union européenne. Certaines capitales européennes restent toutefois prudentes, préférant attendre pour voir quelle politique sera adoptée par Damas.

En cas de progrès concrets, Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, a déclaré que les sanctions pourraient être progressivement assouplies. Les ministres des Affaires étrangères des pays dits “du Quint” (États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie) et de l’Union européenne se sont récemment réunis à Rome pour discuter des relations avec la Syrie.

Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, s’est rendu à Damas pour soutenir une transition politique, en coordination avec des initiatives similaires menées par la France et l’Allemagne. Kaja Kallas a en principe présenté une proposition concrète à ce sujet la semaine dernière, qui sera examinée par les ministres européens des Affaires étrangères aujourd’hui, lundi, et demain, mardi.

Il faut dire que certaines nations européennes, comme l’Allemagne et la France, plaident en faveur d’un allègement progressif des sanctions économiques afin de faciliter le retour des réfugiés syriens dans leur pays. Berlin a proposé un plan en trois étapes, mettant l’accent sur la protection des minorités, le renforcement de l’aide humanitaire et la reconstruction. Cependant, d’autres sanctions, telles que l’embargo sur les armes et les mesures ciblant les membres de l’ancien régime d’Assad, resteraient en vigueur.

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