“March to Gaza”: Une mobilisation historique des peuples du monde entier pour briser le siège

12 juin 2025 – Une date déjà gravée dans l’Histoire. Des millions de citoyens venus d’Afrique du Nord, d’Europe et d’ailleurs convergeront demain jeudi vers Gaza dans un élan de solidarité sans précédent pour dénoncer l’embargo total et les bombardements incessants subis par les Palestiniens de la bande de Gaza depuis le 8 octobre 2023.

Une mobilisation nord-africaine massive

De Tunis à Casablanca, d’Alger au Caire, les peuples d’Afrique du Nord ont pris la tête de cette marche historique. Plus de 100 millions de citoyens issus de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie et d’autres pays de la région se sont rassemblés, formant une colonne humaine en direction du poste frontière de Rafah. Rejoints par l’Égypte, qui partage une frontière terrestre directe avec Gaza, ce mouvement représente une mobilisation populaire de plus de 200 millions de personnes.

« C’est le cri du peuple face au silence des États », déclare Leïla Bouzid, une manifestante tunisienne. « Nous ne pouvons plus rester les bras croisés pendant qu’un peuple est privé d’eau, de nourriture et de dignité. »

L’Europe s’éveille

Dans un élan inédit, des citoyens de toute l’Europe ont rejoint la marche. Belges, Français, Néerlandais, Irlandais, Allemands, Italiens, Espagnols, mais aussi Suédois, Portugais, Grecs, et bien d’autres peuples européens, prennent la route à pied, à vélo, en caravane ou en cortèges organisés par des ONG pour rejoindre les manifestants aux abords de Gaza. Des milliers de drapeaux palestiniens flottent désormais sur les places européennes.

Des rassemblements simultanés ont lieu dans les grandes capitales : Paris, Bruxelles, Berlin, Rome, Madrid. « Ce n’est plus une question de géopolitique, c’est une question d’humanité », lance un étudiant irlandais à Dublin. Des artistes, des intellectuels, des médecins et des journalistes prennent part au mouvement, dénonçant le blocus de Gaza comme un crime contre l’humanité. Un génocide.

L’interception du navire “Freedom for Gaza” : un choc international

Le navire “Freedom for Gaza”, à bord duquel se trouvaient notamment l’activiste suédoise Greta Thunberg et l’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, a été intercepté il y a 48 heures dans les eaux internationales par la marine israélienne. L’opération, condamnée par plusieurs ONG et experts en droit maritime, a suscité l’indignation.

Refusant de signer tout document de renoncement, Rima Hassan a décidé de rester détenue par les autorités israéliennes, espérant ainsi alerter encore davantage l’opinion publique. Greta Thunberg, contrainte de regagner son pays “manu militari” après avoir signé sous pression, a dénoncé une « grave violation du droit international » à son arrivée en Suède. Son retour forcé fait l’objet d’une enquête du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.

Le monde en marche

Jamais une telle convergence humaine n’avait été observée pour la cause palestinienne. Des syndicats aux églises, des mosquées aux universités, des anonymes aux figures emblématiques des droits humains, tous marchent pour Gaza. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #MarchToGaza est en tête dans plus de 60 pays. De nombreuses personnalités, comme Malala Yousafzai, Roger Waters, et Ken Loach, ont exprimé leur soutien.

À l’ONU, plusieurs délégations africaines et latino-américaines ont demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité. En parallèle, des milliers de tonnes d’aide humanitaire sont bloquées aux frontières, tandis que la situation à Gaza reste dramatique : hôpitaux à l’arrêt, enfants affamés, absence totale d’eau potable.

Une page d’Histoire est en train de s’écrire.

Ce jeudi 12 juin 2025, les peuples du monde ont montré que face à l’inhumanité, il existe encore une force plus puissante : la solidarité. Pour Gaza, pour la justice, pour la vie, l’Histoire avec un grand H est en marche…

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