Maroc au bord du gouffre : entre crises économiques, répression sociale et l’absence du Roi, le peuple étouffe
Un Royaume en crise profonde
Depuis des décennies, le Maroc traverse des périodes de tension, mais les récents événements révèlent une situation plus désastreuse que jamais. Le Roi Mohammed VI, autrefois omniprésent et garant d’une stabilité fragile, est aujourd’hui critiqué pour son absence prolongée et son manque de réponse efficace face aux défis grandissants. Le Royaume est pris dans une spirale de crises multiples : sécheresse, chômage, répression, migration massive, et revendications d’indépendance au nord du pays.
Prières et sécheresse : un Royaume à genoux
Le 21 septembre 2024, le ministère des Habous et des Affaires islamiques a publié un communiqué inusité, ordonnant aux imams d’aborder la question de l’immigration clandestine lors du sermon de la prière du vendredi 27 septembre. Cette directive royale vise à rassurer une population marocaine en pleine souffrance, étouffée par une crise économique exacerbée par une sécheresse qualifiée de « pire depuis 30 ans ». Cette sécheresse, qui s’étend sur l’ensemble du territoire, a forcé les autorités à organiser des prières rogatoires tant dans les mosquées que dans les synagogues du pays pour implorer la miséricorde divine.
Cependant, ces prières révèlent aussi un désespoir palpable face à un système défaillant. Les mesures prises par les autorités, telles que la rationalisation de l’eau potable et la criminalisation du gaspillage, semblent dérisoires face à l’ampleur du désastre écologique. Le Royaume, autrefois fier de ses ressources, est aujourd’hui dépendant de la clémence du ciel pour sa survie.
Un Roi absent et un peuple abandonné
Le roi Mohammed VI, surnommé « M6 », est de plus en plus critiqué pour son absence prolongée du pays. Vivre en France ou profiter de séjours luxueux aux Pays-Bas alors que son peuple souffre, est devenu une source de frustration pour de nombreux Marocains. La déconnexion entre la monarchie et le peuple semble plus grande que jamais. Le malaise est tel que la République du Rif, région historiquement réfractaire au pouvoir central, voit des appels à l’indépendance se multiplier.
Les Rifains, qui se sentent marginalisés et opprimés depuis des décennies, revendiquent désormais ouvertement la création d’une République indépendante, dénonçant le traitement brutal réservé à leurs manifestations. Le 15 septembre 2024, de violents affrontements ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre dans plusieurs villes, plongeant le pays dans une nouvelle vague de tensions sociales.
Répression, chômage et émigration massive
Le Maroc est confronté à une situation de répression féroce. Les prisons sont pleines de prisonniers politiques, les droits de l’homme sont bafoués, et la liberté d’expression est réduite au silence. La jeunesse marocaine, sans emploi et sans avenir, cherche désespérément à fuir ce climat oppressant. L’émigration clandestine vers l’Europe, notamment via l’Algérie, l’Espagne, et la France, est devenue une option de survie pour des milliers de Marocains.
Par la terre, les fils barbelés aux frontières espagnoles et Algériennes, par la mer, ces « barques de la mort » transportent non seulement des jeunes en quête de meilleures conditions de vie, mais également des familles entières qui fuient la misère. Le Roi lui-même, dans un rare discours, a reconnu que la question migratoire était un enjeu mondial, appelant la communauté internationale à réagir. Cependant, ces appels sonnent creux face à la réalité que vit le peuple marocain au quotidien.
Silence complice de l’Occident
Curieusement, alors que le Maroc s’effondre sous le poids de ces multiples crises, les médias occidentaux restent silencieux. Le documentaire choc diffusé par la RTBF a révélé que certains responsables européens sont étroitement liés au régime marocain. Le parlement européen lui-même serait sous l’influence de figures proches du Roi, ce qui explique le manque de condamnation internationale face aux scandales qui secouent le pays.
Des révélations troublantes évoquent également l’implication de figures de l’élite européenne dans des scandales de tourisme sexuel et de pédophilie, renforçant l’image d’un régime corrompu et moralement en faillite.
Vers l’éclatement du Royaume ?
Le Maroc semble plus proche que jamais de l’effondrement. Entre la déconnexion du monarque, la montée des tensions sociales, l’explosion du chômage, et les revendications indépendantistes dans le nord, le pays semble au bord du gouffre. De nombreux experts pensent que la situation actuelle pourrait conduire à l’éclatement du Royaume et à la naissance de la République tant désirée par une grande partie de la population.
La colère monte, et avec elle, un sentiment d’injustice et d’abandon. Le peuple marocain, étouffé par une répression violente, la pauvreté et l’absence de perspectives, commence à croire que la fin de la monarchie est peut-être la seule solution pour sortir de cette crise historique.
Espoir ou chaos ?
Alors que les prières rogatoires continuent, que les barques de migrants risquent la mer, que les fils barbelés risquent la mort, et que les manifestations sont réprimées dans le sang, une question demeure : le Maroc peut-il encore se relever de cette situation catastrophique, ou est-il condamné à sombrer dans le chaos ? L’avenir du Royaume repose sur des réponses que le peuple attend désespérément, mais qui tardent à venir.
Communiqué envoyé à la rédaction d’Atipik, traduit en français :
« J’ai l’honneur de demander à Votre Excellence, conformément aux orientations de Sa Majesté le Commandeur des Croyants, que vous procédiez à la coordination avec les présidents des conseils scientifiques locaux, en vue de consacrer le sermon de la prière du vendredi 24 Rabii Al-Awwal 1446 de l’Hégire, correspondant au 27 septembre 2024, à la question de l’immigration clandestine. Ce sermon aura pour but de semer la quiétude et l’espoir dans le cœur des citoyens, tout en mettant en lumière les pratiques malveillantes de certaines parties hostiles au Royaume, qui tentent d’attiser les tensions internes et de ternir l’image du Royaume, à la suite des événements tragiques et des tensions populaires survenus le 15 septembre dernier.«