Notre-Dame de Bruxelles absente à Notre-Dame de Paris : une histoire de traités et de tracas

Ursula von der Leyen, la “Notre-Dame de Bruxelles”, a finalement choisi de jouer les grandes absentes à l’inauguration de Notre-Dame de Paris ce samedi matin. Une décision qui intrigue : Emmanuel Macron l’a-t-il blacklistée ou a-t-elle pris les devants pour éviter un accueil glacial ? Mystère. Toujours est-il que l’affaire tombe pile après l’annonce d’un pré-accord sur le traité de libre-échange UE-Mercosur, qui a fait grincer des dents à l’Élysée.

La France, jamais en reste pour rappeler son scepticisme sur ces accords commerciaux, a immédiatement réagi : « L’accord n’est ni signé, ni ratifié. Bref, ce n’est pas la fin de l’histoire, mais seulement le début du chapitre litigieux. » Comprenez : Paris met le véto au Mercosur pour le moment, tout en serrant les poings (et les dents).

Pendant ce temps, Ursula von der Leyen, depuis l’Uruguay, semblait savourer sa victoire diplomatique en lâchant : « C’est le début d’une nouvelle histoire. » Peut-être, mais pas celle d’une réconciliation avec Macron, qui lui aurait fait comprendre que ce traité est aussi “inacceptable” qu’un plat de viande sud-américaine sans label bio européen.

Selon Bruxelles, aucun lien officiel entre cette absence remarquée et les tensions sur le Mercosur. Officiellement, il s’agit d’une “mauvaise communication interne”. Mais avouons-le, ce désistement de dernière minute a tout d’un mea culpa déguisé pour éviter une atmosphère plus froide que la pierre fraîchement restaurée de Notre-Dame.

Finalement, si Ursula boude Paris, c’est peut-être pour éviter de se faire sonner les cloches. Une chose est sûre : entre le Mercosur et la cathédrale, ce samedi, le feu sera plus politique que sacré.

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