Reconquête : Un Cheval de Troie de l’Extrême Droite Dure ?

Depuis son apparition sur la scène politique française, le parti Reconquête d’Éric Zemmour se présente comme un mouvement patriotique défendant une vision conservatrice de la société. Mais derrière ce vernis nationaliste, ce parti semble jouer un rôle bien plus trouble : un outil stratégique de l’extrême droite européenne et américaine visant à affaiblir la France et l’Union européenne.
Une ascension fulgurante et suspecte
Reconquête ne s’est pas construit de manière organique, mais avec des moyens colossaux et une mise en avant médiatique orchestrée. Éric Zemmour, ancien journaliste aux positions controversées, a été propulsé au-devant de la scène politique avec une rapidité qui interroge. Autour de lui gravitent des figures comme Sarah Knafo, ex-fonctionnaire à la Cour des comptes, qui a été catapultée en quelques années comme stratège politique et aujourd’hui députée européenne.
Le financement du parti pose aussi question. Plusieurs millions d’euros sont injectés dans ses caisses, provenant de sources opaques, facilitant ainsi une propagande massive. Qui se cache derrière ces financements ? Les indices pointent vers des cercles conservateurs transatlantiques et des groupes hostiles à l’intégration européenne.
L’Algérie comme bouc émissaire : Une stratégie de division et de chaos
Derrière ses discours sur la “reconquête” de la France, le parti joue un jeu dangereux. Il sème la division au sein de la société française en exacerbant les tensions identitaires et en attisant les peurs. Son but semble clair : fracturer la cohésion nationale et affaiblir la France sur la scène internationale.
Un élément clé de cette stratégie réside dans l’utilisation récurrente de l’Algérie et des Algériens comme boucs émissaires. Éric Zemmour martèle que la France doit se “débarrasser” des 6 millions d’Algériens de la diaspora, sous peine d’être “remplacée”. Sarah Knafo, de son côté, dénonce régulièrement depuis son arrivée à Bruxelles l’aide au développement accordée à l’Algérie, prétendant qu’elle se chiffre en milliards d’euros. Son discours vise à convaincre les Européens que leur argent est dépensé en pure perte, et à alimenter un sentiment anti-européen en préconisant une sortie de l’UE. Ainsi, Reconquête exploite la question algérienne pour diviser et mobiliser les réseaux de l’extrême droite autour de thèmes xénophobes et complotistes.
Un projet américain d’extrême droite pour saboter l’Europe ?
Le discours de Zemmour et de ses alliés ressemble étrangement à celui de la droite dure américaine, qui préconise un retour aux “valeurs traditionnelles”, le rejet du multiculturalisme et la déstabilisation des institutions européennes. Plusieurs analystes pointent du doigt une influence américaine, voire des financements discrets venant de think tanks ultraconservateurs.
L’objectif ? Faire éclater l’Union européenne, un projet gênant pour les stratèges de Washington qui préfèrent une Europe fragmentée, plus facile à manipuler sur les questions géopolitiques et économiques.
Une menace pour la France et l’Europe
Le projet de Reconquête n’a rien de patriotique. Il s’inscrit dans une dynamique qui sert avant tout des intérêts extérieurs et des forces cherchant à diviser la France et l’Union européenne. Loin d’être un rempart contre le déclin, ce parti représente une menace pour la stabilité nationale et le projet européen.
La vigilance s’impose face à cette stratégie de manipulation, et il appartient aux citoyens de démasquer ces tentatives de sabordage politique. La France ne doit pas devenir un laboratoire d’expérimentation pour les ambitions troubles d’une extrême droite au service d’intérêts qui ne sont pas les siens.