Silence ! On tue à Goma : Paul Kagamé, la complicité de l’Occident et le massacre en RDC
Dans la nuit du 26 au 27 janvier 2025, la ville frontalière de Goma, située à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), est devenue le théâtre d’un véritable carnage. Sous l’ombre du silence complice de la communauté internationale, Paul Kagamé, soutenu par certains pays occidentaux, a une fois de plus choisi les armes au lieu du dialogue. Alors que les citoyens congolais crient leur désespoir, les capitales européennes et américaines détournent le regard, laissant une région déjà meurtrie sombrer davantage dans l’horreur.
Goma assiégée : 17 morts et 370 blessés en une journée
Après avoir boycotté le sommet de Luanda, censé ramener un semblant de paix entre la RDC et le Rwanda, Kagamé a préféré le langage de la violence. Le groupe armé M23, soutenu par près de 4 000 soldats rwandais selon les Nations unies, a lancé une offensive éclair sur Goma. Dans le quartier de Keshero, des scènes de guerre urbaine se sont déroulées sous les yeux des habitants terrifiés. En une journée, 17 personnes ont perdu la vie et 370 autres ont été blessées, la majorité des victimes étant des civils.
Au lieu de condamner fermement cette agression, plusieurs grandes puissances, qui financent et arment directement ou indirectement le régime de Kigali, restent muettes.
Un massacre sous le regard complice de l’Occident
Kinshasa a qualifié cet acte de “déclaration de guerre” et accuse ouvertement le Rwanda d’envahir son territoire. Pourtant, cette nouvelle escalade n’est pas un événement isolé, mais le prolongement d’une stratégie de déstabilisation systématique menée par Kigali depuis des années.
L’Union européenne, sous couvert d’aides au développement, a injecté des millions d’euros dans l’économie rwandaise, renforçant ainsi le régime de Paul Kagamé. Les États-Unis, quant à eux, continuent de voir en lui un allié stratégique dans la région des Grands Lacs, malgré les multiples rapports accablants sur les violations des droits humains et les ingérences militaires en RDC.
Comment justifier qu’un pays comme le Rwanda, petit par sa taille et par son économie, puisse disposer d’une armée aussi puissante, capable de rivaliser avec les forces congolaises ? La réponse est claire : il bénéficie d’un soutien financier et logistique important de ses alliés occidentaux, qui ferment les yeux sur ses exactions en échange d’intérêts stratégiques et économiques.
Une tragédie sans fin pour la RDC
Près de 12 millions de morts depuis 1990. Le peuple congolais, qui subit depuis des décennies les affres de guerres alimentées par des intérêts géopolitiques et économiques étrangers, se retrouve une fois de plus abandonné. Les ressources naturelles de la RDC – cobalt, coltan, or – continuent d’alimenter l’avidité des grandes puissances, tandis que les populations locales paient le prix fort en vies humaines.
La responsabilité de l’inaction
L’ONU a appelé Kigali à retirer ses troupes, mais ces appels restent des mots creux face à l’inaction des puissances qui ont les moyens d’agir. Jusqu’à quand les dirigeants européens et américains vont-ils continuer à financer un régime qui alimente la mort et la destruction en RDC ? Les vies congolaises valent-elles si peu aux yeux de la communauté internationale ?
Le peuple congolais ne se taira pas
Malgré les bombardements, les tirs nourris et les morts, le peuple congolais refuse de céder à la résignation. Le massacre de Goma est un rappel brutal que l’Afrique des Grands Lacs ne sera pas en paix tant que l’Occident continuera à soutenir des régimes autoritaires comme celui de Paul Kagamé.
Il est temps que les citoyens du monde s’unissent pour demander justice pour la RDC. Il est temps que les vérités soient révélées, que les responsabilités soient assumées et que le massacre cesse. Goma crie. Entendez sa voix.