Sommet des BRICS, c’est un demain meilleur ?
Enfin c’est demain mardi 22 août que les dirigeants des cinq économies émergentes des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), tiendront leur 15ème sommet en présentiel et en Afrique du Sud, pays assurant la présidence tournante du bloc. Ils sont attendus à 12H00 GMT dans un centre de conférences de Johannesburg, où le sommet se tiendra jusqu’à jeudi 24 août inclus.
Si peu d’informations filtrent sur l’ordre du jour du sommet, des diplomates assurent qu’il s’agira avant tout de l’expansion du groupe. Il n’est plus un secret pour personne qu’une quarantaine de pays ont demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt pour rejoindre les BRICS.
En Afrique, l’Algérie, l’Égypte et l’Éthiopie ont exprimé leur désir d’intégrer le bloc et par ailleurs, l’Iran, l’Argentine, le Bangladesh et l’Arabie Saoudite font notamment partie des aspirants.
Pas moins de 50 chefs d’états et de gouvernements représentant les pays déjà membres et les pays candidats, ont été invités à participer au sommet de demain à Johannesburg. Leur front commun à tous est leur scepticisme vis-à-vis d’un ordre mondial unipolaire ou plutôt vis à vis d’un ordre occidental.
Des experts occidentaux cherchant des poux dans la tête d’un chauve postulent sans conviction que l’élargissement des BRICS comportent deux tares. Les pays candidats sont éparpillés géographiquement et dotés d’économies à la croissance inégale, quand d’autres experts non hostiles voient en les BRICS élargis une opportunité historique de sortir du tout occidental.