Crise au Maroc : Un pays en pleine mutation politique et sociale

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Le Maroc traverse actuellement une période de turbulences, marquée par des manifestations massives et une profonde désillusion au sein de sa population. Les accords d’Abraham, qui ont conduit à la normalisation des relations entre le Roi Mohamed VI et Israël, ont été à l’origine de tensions majeures. Les manifestations contre cette normalisation ont été violemment réprimées, et toute dissidence est sévèrement réprimée, entraînant l’emprisonnement de nombreux opposants, dont des rifains républicains.

Sur le plan économique, bien que le Maroc ait longtemps été perçu comme ayant une économie diversifiée, la réalité semble différente. Les entreprises, souvent des multinationales ou des sociétés européennes, ne contribuent pas significativement à la création d’emplois qualifiés ni à la valeur ajoutée.

La situation sanitaire du pays est également préoccupante, avec une espérance de vie la plus basse au Maghreb. Des maladies telles que la tuberculose et le paludisme, éradiquées chez les voisins, continuent de faire des ravages, causant la mort de centaines de milliers de Marocains. La mortalité infantile reste alarmante.

Des problèmes sociétaux graves, tels que la pédophilie et la prostitution, sont devenus monnaie courante, touchant de nombreuses familles. De plus, le Roi lui-même, souffrant de problèmes de santé, est souvent absent, passant une grande partie de son temps dans des hôpitaux français.

La demande croissante de la création d’une république rifaine et les appels à renverser le Roi au profit d’une république marocaine illustrent un mécontentement croissant au sein de la population. Le soutien du Maroc par Israël et les États-Unis, autrefois considéré comme un allié sûr pour l’Occident, est remis en question à la lumière de récents scandales de corruption au Parlement européen impliquant directement le Maroc.

Le pays est confronté à des difficultés financières, en particulier pour soutenir les territoires occupés du Sahara occidental, à moins que le Roi Mohamed VI, réputé être le monarque le plus riche du monde, n’utilise ses propres ressources. Les images des femmes mulets à la frontière avec l’Espagne symbolisent la précarité de la situation économique marocaine.

L’ancien récit du Maroc, basé sur l’origine royale proche du prophète des musulmans, est devenu anecdotique pour une population qui ne croit plus en cette histoire. Des allégations sur les origines du Roi Hassan II soulèvent des questions sur ses liens familiaux, suggérant une origine maternelle d’origine hébraïque pour le roi actuel, Mohamed VI. Cette possible confession juive accentue les inquiétudes liées à la normalisation des relations avec Israël.

La cause palestinienne, autrefois défendue par le Roi, a été abandonnée, ne recevant plus qu’un soutien ferme de la part du peuple marocain. Le Maroc est décrit comme une monarchie totalitaire, où le roi exerce un pouvoir absolu, reléguant le gouvernement et le parlement à des institutions sans réel pouvoir.

Cette rupture entre le peuple marocain et le Roi Mohamed VI est désormais évidente, entraînant un éloignement de l’Union européenne, de la France et de l’Espagne vis-à-vis du Maroc. La nation se trouve à un tournant critique de son histoire, confrontée à des défis multiples qui nécessiteront des changements significatifs pour restaurer la stabilité et la confiance au sein de la population.

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