Algérie : de la liste grise au réveil d’un géant économique

L’Algérie fait aujourd’hui face à deux mises en cause d’ordre économique : son inscription sur la liste grise du GAFI — le Groupe d’action financière — et, plus récemment, sur celle de la Commission européenne.
En cause : des faiblesses structurelles persistantes sur les plans financier et économique — une monnaie non convertible, un marché parallèle florissant, et des règles jugées trop protectionnistes par l’Union européenne. Subventions conditionnées, restrictions à l’importation, obstacles à l’investissement : autant d’éléments régulièrement pointés du doigt par Bruxelles.
Dans ce contexte, une question cruciale se pose : quelles réformes l’Algérie doit-elle engager pour sortir de la liste grise, regagner la confiance internationale et relancer son attractivité économique ?
Pour en débattre, nous avons réuni un panel d’experts de tout premier plan :
• Idir Saci, expert en régulation bancaire et financière auprès de BEB – Behind Every Business ;
• Ali Benouari, président d’Ecofinance Suisse, ancien président et cofondateur de la Société Générale Algérie, et ancien ministre délégué au Trésor.