Al Magharbiya : Propagande, Mensonges et Financements Douteux

Lancée en 2011 à Londres sous l’appellation flatteuse d’« Al Magharibya » ou « La Maghrébine », cette chaîne de télévision n’a de maghrébine que le nom. Financée dès ses débuts par un pays du Golfe à hauteur de 5 millions de dollars par an, elle se focalise exclusivement sur l’actualité algérienne, souvent de manière tendancieuse et polémique.

À la tête de cette entreprise, on retrouve Oussama Madani, fils aîné de l’ancien chef du Front Islamique du Salut (FIS), un mouvement islamiste radical. Sans formation ni diplôme dans le domaine des médias, il a géré des millions de dollars arrivant par des canaux obscurs, risquant de détourner une partie substantielle de ces fonds.

Depuis trois ans, le financement de ce mystérieux pays du Golfe s’amenuise. Face à la menace de voir ces fonds disparaître, Al Magharibya cherche de nouveaux bailleurs de fonds, se tournant notamment vers la monarchie marocaine et l’État israélien, selon des sources bien informées. Malgré ce changement de cap, la chaîne continue de diffuser depuis Londres et depuis la banlieue parisienne avec des présentateurs majoritairement affiliés à l’Islam politique, proches des Frères musulmans, et prônant l’établissement d’un califat unifié sous l’autorité de Mohammed VI.

Al Magharibya n’a jamais cessé de colporter des fausses informations sur l’Algérie, dépeignant un pays au bord du gouffre, dans l’espoir d’inciter à la révolte et de provoquer une guerre civile, à l’image de la Syrie ou de la Libye. Mais ces mensonges ne prennent pas : les Algériens, conscients des enjeux, restent insensibles à cette propagande.

Le dernier mensonge en date de la chaîne est de prétendre qu’elle cessera d’émettre par satellite sous la pression des autorités algériennes. En réalité, la décision de cesser d’émettre est due au retrait du financement de son bailleur du Golfe, lassé de dépenser 65 millions de dollars en 13 ans pour des résultats quasi-nuls.

L’Algérie reste souveraine et solide, grâce à la vigilance de son peuple, de ses autorités gouvernementales et de son institution militaire. Face à cela, Al Magharibya ne peut plus que répandre son venin sur YouTube et les réseaux sociaux, mais ses jours sur satellite sont comptés. Dès le 1er septembre 2024, elle disparaîtra des ondes, non pas par pression politique, mais par manque de financements.

La manipulation a ses limites, et la vérité finit toujours par éclater.

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