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Djamel Benchenouf, une image dégradée

Djamel BENCHENOUF, issu d’une lignée de Harkis (terme désignant les Algériens ayant collaboré avec la France durant la colonisation de l’Algérie entre 1830 et 1962), incarne bel et bien cette image dégradée. Il officie en tant qu’animateur et manipulateur de l’opinion sur la chaîne Al Magharibya, créée à Londres en 2012 par Oussama, fils d’Abassi Madani, du Front Islamique du Salut (FIS), responsable d’atrocités durant la décennie noire en Algérie, ayant entraîné la mort de plus de 200 000 algériens.

Il est important de préciser que Hachemi Benchennouf, alias Si El Hachemi ben Si Ali Bey Ben Mihoub Benchennouf, né le 15 avril 1895 à Kenchela (Algérie) et décédé le 11 juin 1971 à Nice, était un harki, élevé par la France au rang de grand officier de la Légion d’honneur. Il n’est pas le grand-père de Djamel Benchenouf, mais plutôt son grand-oncle, le frère de son grand-père.

Au-delà des liens familiaux avec les Benchenouf de Kenchela, il faut dire que les Algériens de la région de l’Est , les Chaouis, sont fiers de leurs racines et ont payé un lourd tribut durant la guerre de libération. Il est crucial de souligner que Djamel Benchenouf, rebaptisé Djamel-eddine Benchenouf depuis son engagement en tant qu’animateur par Al Magharibya, une télévision financée par un pays du Golfe à hauteur de 5 millions de dollars par an, n’a jamais fréquenté l’université, que ce soit en Algérie ou ailleurs. Son niveau d’études se limite à la première, voire au dernier cycle des études secondaires littéraires.

Avant de rejoindre Paris d’où il enregistre son ridicule « EDITOU », qui en dit long sur le niveau de la chaîne, Djamel Benchenouf vivait dans une chambre de 10 m2 d’un hôtel londonien en piteux état, recevant mensuellement 1400 euros en liquide de la part d’Oussama Abassi, fils d’Abassi Madani, ancien leader du FIS, mouvement terroriste responsable de la mort de plus de 200 000 personnes en Algérie, en échange de ses services d’animation.

Auparavant, il vivait à Lyon après avoir quitté l’Algérie au milieu des années 1995. Depuis Lyon, il se contentait de publier des vidéos sur YouTube, arborant un béret sur sa tête dégarnie et une bouteille de bière à la main gauche, tout en dénigrant déjà l’Algérie. Aujourd’hui, grâce à des implants capillaires réalisés à Istanbul et offerts en récompense de ses interventions toxiques, ses cheveux sont abondants et sa main droite laisse apparaitre un chapelet de prière.

Présentement, presque méconnaissable, le visage marqué par le temps, la barbe fournie et un chapelet entre les mains, il garde le silence sur son passé creux, obscur et prétend que l’Algérie a désormais une image dégradée et la cause n’étant pas due aux agissements de Sofia, un individu peu recommandable, mais plutôt à l’État algérien.

Djamel Benchenouf, tout comme ses ancêtres, poursuit le métier qui leur était cher, celui de « collabo », c’est ce qu’ils étaient et ce qu’il est. Un quidam dégarni devenu une vedette sur une chaîne terroriste diffusant son venin depuis une capitale occidentale. « Tu ne dis pas tout ou mieux tu ne dis rien de ton passé obscur car qui a une image dégradée donc, toi le traitre du haut de tes 75 ans ou l’Algérie du haut de ses 61 ans d’indépendance encore et toujours fière et farouche ? », lui assène un commentateur.

Contribution de Adel AMELAL

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