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Ihsane EL KADI et les journalistes mercenaires : Quand la plume se vend au plus offrant »

Atipik TV

Depuis des décennies, les services de renseignement à travers le monde ont enrôlé des individus pour recueillir des informations sensibles et influencer l’opinion publique. La DGSE française, le Secret Service américain, la CIA et le Mossad israélien sont des noms familiers, mais en coulisses, une règle simple persiste : recruter des individus prêts à collaborer en échange de rétributions financières.

L’affaire emblématique d’Ihsane El Kadi expose une réalité troublante, non seulement en Algérie mais également dans toute la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Des journalistes tels que Kamel Daoud, Mohamed Sifaoui, Khaled Drareni, Souhila Benali semblent disposés à travailler contre les intérêts de leur propre pays pour assouvir leur soif d’argent. Ce phénomène ne connaît pas de frontières, s’étendant de l’Algérie à l’Égypte, en passant par la Tunisie, la Syrie, et au-delà.

Journaliste depuis les années 1980, Ihsane El Kadi s’est impliqué dans divers mouvements politiques. Cependant, contrairement à un simple activiste cherchant à provoquer le changement par le biais du journalisme, El Kadi présente un point faible évident : l’argent. Sa quête de richesse le conduit à coopérer avec des intérêts étrangers, prêt à sacrifier son intégrité pour des demeures luxueuses et des voitures prestigieuses.

À travers ses médias, Radio M et le journal Maghreb émergent, El Kadi aspirait à devenir le magnat des médias algérien, comparable à Vincent Bolloré, Patrick Drahi, ou même Ali Haddad, actuellement derrière les barreaux pour corruption. Son ami de longue date, Zoheir Aberkane, le décrit comme davantage un chef d’entreprise qu’un véritable journaliste. Cependant, il est crucial de noter que Bolloré et Drahi n’œuvrent pas à l’encontre des intérêts de leur pays.

Bien loin de l’image du journaliste emprisonné pour la liberté de la presse, El Kadi purge une peine pour des faits de droit commun. Sa proximité avec le mouvement terroriste islamiste Rachad, malgré son image supposée de gauche, révèle que l’argent n’a ni odeur ni couleur politique. El Kadi se rapproche de Rachad pour une affaire lucrative, alimentée par des financements provenant de pays du Golfe, dans le but de réaliser des objectifs des États-Unis, de l’UE, de la France, d’Israël, du Maroc…

On ne peut ignorer la question fondamentale de savoir si Ihsane EL KADI et d’autres journalistes mercenaires auraient défendu exclusivement les intérêts de leur pays, l’Algérie, si l’État algérien leur avait accordé des sommes considérables.

La triste réalité réside dans le fait que la soif de richesse a supplanté l’éthique journalistique pour Ihsane El Kadi. Son histoire met en lumière le phénomène des journalistes mercenaires, prêts à vendre leur plume au plus offrant, peu importe les conséquences pour leur pays et pour la véritable liberté de la presse.

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