Jean Quatremer : Quand l’arrogance française tente de rabaisser la Belgique et la RTBF
Jean Quatremer, correspondant français à Bruxelles de Libération depuis 1990, s’est encore une fois illustré par un déferlement d’insultes et de diffamations envers la RTBF, la télévision publique belge francophone. Invité sur le plateau de LCI, ce pseudo-expert des affaires européennes n’a pas hésité à accuser la RTBF d’être une antenne du Parti Socialiste francophone belge, allant jusqu’à prétendre que seuls les détenteurs d’une carte du parti pouvaient y être recrutés. Un mensonge flagrant, comme en témoigne la carrière d’Hadja Lahbib, ancienne présentatrice du journal télévisé devenue ministre des Affaires étrangères… dans un gouvernement de droite.
Clichés dépassés et mépris assumé
Le spectacle ne s’est pas arrêté là : flanqué de l’eurodéputé français Bernard Guetta, qui se contentait de ricaner en appuyant par des rires les propos de Quatremer, ce dernier a multiplié les clichés éculés sur la Belgique, un exercice familier pour certains médias français. Ces attaques ne sont pas sans rappeler l’émission des années 1990 Ciel mon mardi, où Christophe Dechavanne invitait des Belges naïfs sur son plateau, les présentant comme des échantillons du peuple belge pour mieux faire rire les téléspectateurs français. Mais ce temps est révolu : la Belgique d’aujourd’hui, bien que petite par la taille, dépasse largement cette France moqueuse et souvent ignorante sur le plan médiatique et institutionnel.
Un discours biaisé et dangereux
Sur LCI, Quatremer est allé jusqu’à accuser la RTBF de soutenir les Palestiniens et de ne pas être neutre, sous-entendant à mots à peine couverts un antisémitisme latent. Une accusation aussi grave qu’infondée, qui révèle davantage son mépris que son objectivité. Pourtant, Quatremer se targue d’être un « europhile » et un grand connaisseur des institutions européennes. Mais la réalité est bien différente : depuis 1990, il n’a cessé de manipuler les faits et de livrer une lecture biaisée des politiques européennes, tout en cultivant une image de « grand expert » auprès de médias et politiques français en mal de repères.
Une coquille vide dans le « pays des aveugles »
À 68 ans, Jean Quatremer semble avoir fait de la provocation son fonds de commerce. Correspondant à Bruxelles depuis des décennies, il s’est autoproclamé expert, allant jusqu’à rédiger sa propre biographie sur Wikipédia pour se donner de l’importance. Mais derrière cette façade se cache une coquille vide, dont les attaques répétées contre la Belgique et la RTBF ne sont que le reflet d’une certaine jalousie envers un pays qui, contrairement à la « nouvelle France en déclin », sait se réinventer.
La Belgique, loin devant les moqueries françaises
Les blagues belges ne font plus rire. La réalité est que la Belgique excelle là où la France échoue : dans sa neutralité, son ouverture et sa capacité à avancer sans mépris. Quant à Quatremer, il est temps de reconnaître qu’il n’est qu’un provocateur en quête de reconnaissance, dont les diatribes diffamatoires ne méritent ni écho, ni crédit. Et comme le dit si bien l’adage : quand on ne peut briller par son talent, on éclabousse par son venin. Quatremer ou 4 mer…des.