Où est passé Charles Michel ?

Charles Michel, ancien Premier ministre belge (2014-2019) et président du Conseil européen (2019-2024), a longtemps été un habitué des caméras et des sommets internationaux. Depuis la fin de son mandat européen en novembre 2024, il a pris une voie plus discrète… mais toujours influente. Entre réflexion académique, interventions diplomatiques et engagement sur des dossiers internationaux, il semble avoir troqué le costume-cravate pour un agenda un peu plus… zen.

Un retrait politique réfléchi

En janvier 2024, Charles Michel annonçait qu’il se présenterait aux élections européennes de juin, prêt à quitter son poste de président du Conseil européen dès juillet. Mais voilà, comme on dit chez nous : « Quand ça devient trop bruyant, mieux vaut s’asseoir dans un coin avec une bonne gaufre ».

Il a donc renoncé, invoquant des attaques personnelles trop présentes et décidant de terminer son mandat jusqu’en novembre 2024. Depuis, il se concentre sur des projets à plus long terme… et sur sa tranquillité personnelle.

Un rôle académique… à Shanghai

Depuis mai 2025, Michel est professeur distingué à la China Europe International Business School (CEIBS), à Shanghai. Entre deux cours sur le leadership européen et les transitions numériques, il partage son expertise et ses expériences avec de futurs leaders mondiaux. Une façon élégante de rester influent… sans subir les débats houleux du parlement belge.

Engagements diplomatiques et droits de l’homme

En août 2025, Michel a pris la parole lors du Free Iran World Summit à Rome, soutenant l’opposition iranienne et appelant à un changement démocratique en Iran. Il a qualifié le régime de Téhéran de « faible et craintif » et a exprimé son soutien au Conseil national de la résistance iranienne (CNRI). Bref, il n’a pas perdu son sens de la diplomatie… même à distance de Bruxelles.

Perspectives d’avenir

Bien que discret, Michel n’a pas dit son dernier mot sur la scène politique. Il est pressenti pour prendre la tête du Centre pour des transitions européennes responsables, une organisation qui réfléchit aux grands défis géopolitiques.

Son avenir semble donc se dessiner entre enseignement, diplomatie et réflexion stratégique. Une carrière plus tranquille que la politique belge, mais qui garde sa dose de prestige international.

Tel père, tel fils…

On pourrait presque dire que Charles suit les traces de son père, Louis Michel, ancien ministre des Affaires étrangères. Ce dernier, après une carrière européenne bien remplie, a choisi la retraite et profite de sa famille, de ses petits-enfants et… de son jardin. Charles, lui, semble dire : « Pourquoi rester coincé dans la politique belge quand le monde est plus grand ? »

A propos de l'auteur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *