Said Bensedira : Démystification d’un imposteur sans foi ni loi

Depuis plusieurs années, un nom parasite les réseaux sociaux et les écrans des exilés algériens : Said Bensedira. Un homme à la rhétorique décousue, aux mensonges en cascade, et à l’audace inversement proportionnelle à sa crédibilité. Il se présente comme journaliste, analyste politique, voire fonctionnaire onusien… Il n’est rien de tout cela. Said Bensedira est l’incarnation moderne du charlatan médiatique, un imposteur toxique qui manipule, diffame et se nourrit de la crédulité de certains pour exister.
Né en 1968 dans un village reculé de Djelfa, il affirme être diplômé de l’Institut de journalisme d’Alger. Pourtant, aucune trace tangible de ses travaux journalistiques ne subsiste, ni à l’époque où il prétendait écrire pour Echourouk, ni ailleurs. C’est un fantôme professionnel, sans legs ni production. Plus grave encore : il aurait fui l’Algérie en 2008 pour se perdre dans les méandres des pays du Golfe, avant de se réfugier, par dépit, au Royaume-Uni où il a obtenu l’asile politique en 2010. Depuis, il n’a jamais exercé la moindre activité légale connue. Il vit du vacarme qu’il provoque.
Le mensonge est son unique patrimoine. Il affirme avoir travaillé pour le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés à Londres – pure affabulation. Il n’a jamais occupé un poste officiel, ni à Londres ni ailleurs. Pire : son discours, souvent livré dans un dialecte local parsemé d’arabe approximatif, est une cacophonie de contradictions. Il dit tout et son contraire dans la même phrase. À peine une pensée est-elle formulée qu’elle s’effondre dans l’incohérence de la suivante. Une mythomanie clinique, spectaculaire, pathétique.
Il ne se contente pas de se ridiculiser lui-même. Il traque, attaque, insulte. Son mode opératoire est connu : il cible des personnalités, négocie le silence contre argent, et quand cela échoue, il livre leurs noms en pâture à ses abonnés. Un maître-chanteur médiocre, un voyou en ligne, prêt à piétiner sa propre mère pour quelques clics ou quelques livres sterling. Il s’est récemment permis d’insulter une journaliste internationale respectée, sous prétexte absurde qu’elle réagit avec émotion à des hymnes nationaux. Une attaque honteuse, creuse, indigne.
Ignorance crasse : il critique même ce qu’il ne comprend pas
Parmi ses attaques les plus pathétiques, Bensedira s’en est pris à une journaliste qui, lors d’événements officiels, posait la main droite sur le cœur pendant l’hymne national. Faut-il lui rappeler – ou peut-être lui apprendre – que ce geste est universellement reconnu comme un signe de respect, de loyauté et d’amour profond envers son pays ? Il ne s’agit ni d’un artifice ni d’une mise en scène, mais d’un acte symbolique puissant, qui signifie : “Je suis là, sincèrement, avec tout mon être, attaché à ma nation.”
Mettre la main sur le cœur, c’est honorer ceux qui se sont battus pour la patrie, c’est s’unir aux valeurs communes, c’est un geste de patriotisme digne – ce qui, manifestement, échappe à un homme qui ne connaît ni la dignité ni le respect.
Comportement répugnant, absence de toute décence
Ce qui frappe également chez Said Bensedira, c’est l’indécence de son comportement en public. D’un laisser-aller frappant, il affiche une hygiène douteuse. Que ce soit dans un restaurant, dans une conférence ou dans la rue, il crache sans retenue, sans se soucier des lieux ni des personnes autour. Cette absence totale d’éducation et de respect des règles les plus élémentaires de vie en société est choquante. Souffrant manifestement d’un problème respiratoire mal soigné, il est constamment incommodé par un excès de morve, avec des traces visibles autour des narines. Son haleine fétide, due à un manque flagrant d’hygiène bucco-dentaire, est régulièrement signalée par ceux qui l’ont croisé. Une image publique délabrée, à l’image de son discours.
Une époque sans filtre
Malheureusement, les réseaux sociaux ne filtrent ni la compétence, ni la décence. Tout le monde peut y prendre la parole, y compris ceux qui n’ont ni légitimité, ni culture, ni respect pour le public. Said Bensedira en est le parfait exemple : un homme sans éducation, sans éthique, sans repères. Une caricature bruyante, creuse, agressive.
Pas un mot de français, pas un mot d’anglais. Pourtant, il se rêve en intellectuel global, en analyste géopolitique, en voix du peuple. Ce qu’il est en réalité ? Un homme perdu, sans racines ni avenir. Un marginal de l’information, un provocateur sans colonne vertébrale, une marionnette animée par la haine, la jalousie et la quête désespérée d’attention.
Said Bensedira n’est ni journaliste, ni analyste, ni influenceur digne de ce nom. Il est le reflet d’une époque malade de ses écrans, où l’aboiement remplace l’analyse, où le mensonge se confond avec la conviction. Il est temps que la vérité le rattrape. Qu’il soit mis à nu, démasqué, réduit à ce qu’il est vraiment : un imposteur. Un homme dangereux, non pas par la force de ses idées, mais par l’absence totale de morale qui guide ses actes.
L’heure est venue de tourner la page sur ces figures malsaines qui polluent le débat public. Said Bensedira ne mérite ni micro, ni tribune. Il mérite le silence que l’on accorde aux hommes qui ont trahi jusqu’à leur propre vérité.