Accords UE-Maroc Invalidés : Une Victoire Historique pour le Sahara Occidental
Aujourd’hui, nous abordons un sujet complexe et d’une importance capitale sur le plan du droit international, mais aussi pour la stabilité et l’avenir d’une région en proie à des tensions depuis plusieurs décennies : le Sahara occidental.
Il y a deux semaines, la Cour de justice de l’Union européenne a rendu deux arrêts très attendus, portant sur les accords commerciaux entre l’UE et le Maroc. Ces accords, relatifs à la pêche et à l’agriculture, incluaient l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental, un territoire non autonome depuis 1975. Mais ce qui est crucial dans ces décisions, c’est que la Cour a rappelé un principe fondamental du droit international : le consentement du peuple du Sahara occidental, représenté par le Front Polisario, est indispensable pour valider tout accord économique touchant ce territoire.
Or, la Cour a constaté que ce consentement n’a pas été dûment obtenu, soulevant ainsi des questions essentielles : qui doit parler au nom du peuple sahraoui ? Qui doit contrôler ses ressources naturelles ? Et comment les principes de l’autodétermination et de l’effet relatif des traités peuvent-ils être appliqués concrètement dans ce cas ?
Pour discuter de ces enjeux, nous avons le plaisir d’accueillir, d’une part, Pierre Galand, ancien sénateur belge et figure emblématique de la solidarité internationale, qui a longuement milité pour la cause sahraouie. D’autre part, François Alfonsi, ancien député européen français, particulièrement engagé sur les questions des droits des peuples et des relations entre l’UE et les territoires non autonomes et the last but not the least Mansour Omar, représentant du Front Polisario auprès de l’Union européenne à Bruxelles.