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Sommet MED9 à Malte : Que vont proposer les dirigeants de la Méditerranée du Nord ?

Les dirigeants des neuf États membres méditerranéens de l’Union européenne, dont le président français Emmanuel Macron et la Première ministre italienne Giorgia Meloni, se rencontreront aujourd’hui, vendredi 29 septembre, à Malte pour des discussions axées sur la migration.

Cela survient au lendemain de l’annonce jeudi par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés que plus de 2 500 migrants sont morts ou ont disparu alors qu’ils tentaient de traverser la mer Méditerranée vers l’Europe depuis le début de l’année, un nombre bien plus élevé qu’au cours de la même période en 2022.

Le sommet intervient également au moment où les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne ont finalement progressé hier jeudi concernant les nouvelles règles relatives à la manière dont l’Union européenne traite de la question des demandeurs d’asile et les immigrants illégaux, dans l’espoir de parvenir à un accord dans les prochains jours.

Ce nouvel élan pour parvenir à un accord réside dans la forte hausse du nombre de migrants arrivés sur la petite île italienne de Lampedusa au début du mois septembre.

Il faut savoir que le gouvernement de Goegia Meloni s’est heurté à la fois à la France et à l’Allemagne à un moment où il faisait pression sur les autres pays de l’Union européenne pour qu’ils partagent le fardeau. Pour rappel, le nombre d’arrivées à Lampedusa cette année a dépassé les 133 000 personnes.

Mais la présidente du Conseil italien Mme Madame Meloni et le président Macron ont cherché à apaiser les tensions ces derniers jours et se sont rencontrés mardi à Rome en marge des funérailles officielles de l’ancien président italien Giorgio Napolitano. Une source présidentielle française a déclaré : « Il existe une vision commune pour gérer la question de l’immigration entre la France et l’Italie ».

La source a déclaré que Paris espère que le sommet MED9 de vendredi fournira un « message clair » selon lequel la migration nécessite une réponse au niveau européen.

L’Union européenne s’apprête à approuver un accord modifié sur la migration et l’asile, visant à alléger la pression sur les pays en première ligne, comme l’Italie et la Grèce, en transférant certains arrivants vers d’autres États membres de l’Union. Ils souhaitent également éviter les départs de bateaux d’Afrique du Nord, en travaillant plus étroitement avec la Tunisie. Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantidosi, a rencontré jeudi ses homologues tunisien et libyen en Sicile pour discuter de cette question.

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