France en Péril : La Diaspora Algérienne Face à la Menace Extrémiste
La situation politique en France, suite aux récentes élections européennes, a engendré des préoccupations majeures au sein des pays de l’Union Européenne et parmi les Américains ainsi que dans les pays partenaires du Sud de la Méditerranée, particulièrement l’Algérie.
Les liens profonds et multidimensionnels entre la France et l’Algérie, renforcés par la présence de la plus grande diaspora algérienne en France, accentuent l’inquiétude.
L’Algérie est un fournisseur crucial de gaz naturel à la France, ajoutant une dimension économique significative aux relations bilatérales.
Les répercussions potentielles de la montée en puissance du Rassemblement National qui a obtenu plus de 30 % des sièges aux élections européennes , inquiètent particulièrement en raison de leurs politiques anti-immigration et de leur intention de dénoncer l’accord franco-algérien de 1968, affectant directement la diaspora algérienne.
La dissolution de l’Assemblée nationale par le président français, Emmanuel Macron, et l’organisation des élections législatives anticipées pourraient intensifier cette crise politique. Si le rassemblement national venait à remporter ces élections, cela pourrait précipiter des événements graves, y compris une possible démission d’Emmanuel Macron, selon certaines spéculations. Il faut dire que L’histoire du rassemblement national , qui trouve ses racines dans le Front National fondé par Jean-Marie Le Pen, un ancien lieutenant parachutiste accusé de torture pendant la guerre d’Algérie, ajoute une dimension historique et émotionnelle à la situation.
Marine Le Pen, héritière du Front National, ainsi que d’autres membres de la famille Le Pen, jouent des rôles de premier plan dans le rassemblent national renforçant l’image d’un parti extrémiste et familial.
La perception de cette crise en Algérie et dans le monde est teintée de craintes et de préoccupations quant aux implications pour les relations bilatérales et la stabilité politique en France. Les chances pour le parti d’Emmanuel Macron, Renaissance, de renverser la situation semblent minces face à la montée du Rassemblement national et à la coalition de la gauche traditionnelle et radicale, renforcée par le socialiste François Hollande, ancien président de la République française autour du nouveau front populaire.
Pour discuter de ces enjeux dans ce contexte de crise politique majeure en France, on a le plaisir de recevoir Halim Benattallah, ancien ambassadeur d’Algérie à Bruxelles et ancien secrétaire d’état chargé de la communauté algérienne à l’étranger, Ghaleb Bencheikh, président de la Fondation de l’islam en France, Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid, et Zine Chergui, rédacteur en chef du quotidien francophone El Watan.