La Belgique sous influence marocaine ?
Une récente enquête menée par la RTBF, la télévision belge francophone publique, a jeté une lumière crue sur l’ampleur de l’influence du lobby marocain en Belgique, révélant même une infiltration au sein de la classe politique. Au cœur de cette controverse se trouve Latifa Aït-Baala, députée francophone belge d’origine marocaine siégeant au parlement régional de Bruxelles et actuellement sous les feux des projecteurs en raison de ses liens étroits avec le Makhzen marocain.
L’enquête de la RTBF a mis en évidence un aspect particulièrement alarmant de cette affaire : la production par la députée Latifa Aït-Baala de films de propagande financés par les autorités marocaines. Ces films, diffusés au sein des cercles politiques belges, soulèvent des questions fondamentales sur l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures d’un pays souverain, selon la chaîne publique belge. Elle ajoute que c’est la mission de la Sûreté de l’État de protéger la Belgique contre de telles tentatives d’ingérence. David Stans, maître de conférences à l’Université de Liège et spécialiste des services de renseignement, a souligné l’urgence de la situation, déclarant que la diffusion de propagande soutenue par un État tiers devrait interpeller la Sûreté de l’État belge. Il a également mis en garde contre la présence accrue d’agents marocains en Belgique, y compris parmi les élus d’origine marocaine, qui cherchent à influencer non seulement les responsables politiques, mais aussi la société civile.
Face à ces révélations inquiétantes, la Belgique se trouve à un moment crucial où la sécurité nationale est en jeu. L’infiltration du lobby marocain dans les arcanes du pouvoir belge soulève des questions essentielles sur la résilience de la démocratie et la nécessité d’une action immédiate pour protéger les institutions du pays contre toute influence étrangère indue.