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La Journée Internationale des Droits des Femmes : Faire porter le hijab à la manière des Frères musulmans

Chaque année, le 8 mars ne célèbre pas une occasion joyeuse, mais plutôt une lutte. C’est une journée dédiée à la quête universelle pour que les femmes obtiennent les mêmes droits que les hommes, partout dans le monde.

La femme est avant tout une citoyenne à part entière, égale à ses homologues masculins en droits et en devoirs devant la loi. Le 8 mars marque la journée internationale des DROITS des femmes, et non une simple célébration féminine. C’est une journée de commémoration, où nous évaluons les progrès réalisés et ceux qui restent à accomplir.

Il est indéniable que le chemin à parcourir est encore long, car plutôt que de progresser, nous semblons parfois régresser, stagner, voire tourner en rond.

Des obstacles majeures, telles que l’application de la Charia, entravent sérieusement cette progression. Les Constitutions des nations arabes nécessitent une révision urgente, car elles comportent de nombreuses incohérences. Certaines d’entre elles établissent en réalité un système semblable à l’apartheid en réservant aux femmes des lois spécifiques dans un code de la famille largement inspiré, voire directement tiré, de la charia islamique. Paradoxalement, certains articles distincts dans les constitutions de ces pays garantissent l’égalité de tous les citoyens, indépendamment de leur sexe, religion ou origine ethnique.

Un exemple frappant est celui où le code de la famille stipule que le témoignage d’une femme ne vaut que la moitié de celui d’un homme, qu’elle n’hérite que la moitié de ce qu’un homme peut hériter, tandis que ce dernier jouit de privilèges supplémentaires tels que le droit d’épouser jusqu’à quatre femmes simultanément, le droit de divorcer d’un claquement de doigts, ou encore le droit d’avoir la garde des enfants, entre autres.

De plus, de manière inquiétante, une tendance alarmante se manifeste en Algérie, où des sectes financées par un pays du Golfe investissent tranquillement les universités algériennes pour promouvoir chaque année une « HIJABISATION Collective » des jeunes universitaires, les obligeant ainsi à porter le voile pour accéder à l’éducation ou au travail.

Ce rituel de hijabisation collective prend tranquillement de l’ampleur, il est même filmé et diffusé sur certaines télévisions algériennes privées comme EL BILAD, ECHOUROUK et beaucoup d’autres . N’est-il pas plus que temps que les Autorités habilitées algériennes se penchent sur ce phénomène néfaste pour y mettre de l’ordre dans un pays qui est plus que jamais résolument tourné vers la démocratie, la modernité, la numérisation et une économie diversifiée ?

NB : Hijabisation – Faire porter le hijab à la manière des Frères musulmans, à l’image de la propagandiste islamiste Khadija Bengana.

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