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Les ministres européens des Affaires étrangères se penchent sur une feuille de route pour la paix au Moyen-Orient

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se sont réunis ce lundi à Bruxelles pour discuter des mesures de paix entre Israéliens et Palestiniens, malgré la persistance du conflit dans la bande de Gaza. Les chefs de la diplomatie palestinienne et israélienne, Ryad al-Maliki et Israël Katz, ont eu des entretiens séparés avec leurs homologues européens. Bien que la guerre en Ukraine soit également à l’ordre du jour, l’accent principal a été mis sur le conflit au Moyen-Orient, avec la participation attendue des ministres saoudien, égyptien et jordanien.

En préparation de la réunion, l’exécutif européen a transmis aux Vingt-Sept un document servant de base aux discussions. Ce document propose une feuille de route pour la résolution du conflit israélo-palestinien. L’UE appelle à l’organisation d’une « conférence préparatoire à la paix » en collaboration avec l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite, et la Ligue Arabe, dont le secrétaire général assistera à la réunion.

Le document suggère que cette conférence aurait lieu même en l’absence de participation israélienne ou palestinienne directe. Cependant, les deux parties seraient consultées à chaque étape des discussions visant à élaborer un plan de paix.

Un objectif central de cette initiative est la création d’un État palestinien indépendant, coexistant « en paix et en sécurité » aux côtés d’Israël, selon le document diplomatique européen. Bien que certains représentants israéliens n’aient pas actuellement montré de disposition à discuter d’une solution à deux États, les responsables européens insistent sur le fait que c’est l’unique option pour une paix à long terme.

En interne, des discussions ont émergé quant à l’utilisation de l’accord économique majeur entre l’UE et Israël pour influencer ce dernier. Cependant, l’obtention d’un consensus au sein de l’UE reste incertaine, notamment en raison du soutien ferme d’Allemagne, d’Autriche, de la République tchèque et de la Hongrie envers Israël.

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