George Simion, raz-de-marée nationaliste en Roumanie : l’Europe sous tension
George Simion a frappé fort. Avec 40,6 % des voix au premier tour de l’élection présidentielle roumaine, le chef du parti ultranationaliste AUR a écrasé la concurrence, reléguant le centriste Nicușor Dan à 20,9 %. Un score “au-delà de toutes les prévisions”, selon Le Monde, qui consacre la montée en puissance d’un souverainisme assumé.
Âgé de 38 ans, admirateur de Donald Trump et critique virulent de l’Union européenne, Simion a promis de “rendre sa dignité à la Roumanie”. Sa victoire intervient après l’élimination controversée de Călin Georgescu, figure pro-russe, dont il s’est fait le relais.
À deux semaines du second tour, l’Europe retient son souffle. Car si Simion triomphe, c’est un nouveau coup dur pour l’axe pro-européen, et un renfort potentiel pour les dirigeants nationalistes en Hongrie et Slovaquie.
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